Dans le cadre du document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (DSCRP), le gouvernement a adopté le 6 août un projet de décret portant création et organisation de la Commission nationale de la diversification de l’économie. Cette démarche s’appui sur une promotion sectorielle ciblée pour le développement des domaines prioritaires de l’économie gabonaise.
Le gouvernement a adopté une nouvelle stratégie de diversification de l’économie pour tenter de développer les secteurs prioritaires du pays. Réunis en Conseil des ministres le 6 août dernier à Libreville, les membres du gouvernement, sur présentation du ministre de la Planification, Richard Auguste Onouviet, a adopté un projet de décret portant création de la Commission nationale de la diversification de l’économie (CNDE).
Cette commission a été mandatée pour assurer la mise en œuvre des principales recommandations issues du Document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (DSCRP), par l’application d’une nouvelle approche intégratrice consistant à sélectionner un nombre limité de filières à promouvoir, en identifiant les entraves au développement de la production à commercialisation et en mettant en œuvre un programme d’action intégré multisectoriel pour lever les obstacles identifiés.
La commission a été dotée de 13 sous commissions sectorielles correspondant aux secteurs identifiés comme porteurs de filières. Au titre des filières retenus et dotée d’une commission, on compte l’industrie du bois, l’industrie pharmaceutique, l’agriculture et l’élevage, la pêche et la pisciculture, les produits environnementaux, le tourisme, le pétrole et le gaz, les mines, les banques et assurances, les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), les services du transport aérien et maritime, les services de santé ainsi que les pôles éducatifs d’excellence.
Pour son fonctionnement, la commission nationale de diversification de l’économie gabonaise, placée sous l’autorité du Premier ministre, comprend quatre organes, à savoir un comité de pilotage, un centre d’orientation présidé par le Premier ministre secondé par les ministres de la Planification et des Finances et qui intègre tous les présidents des commissions sectorielles, le comité Etat et partenaires au développement ainsi qu’un centre d’échanges avec les partenaires au développement coprésidée par les ministres de la Planification et des Finances, avec pour membres les représentants des partenaires au développement.
Les 17 commissions techniques constituent les chevilles ouvrières en matière de préparation et de suivi de la mise en œuvre de la stratégie, avec comme présidents les ministres des secteurs concernés secondés par les représentants du secteur privé.
Le secrétariat technique permanent assure la coordination entre les différentes commissions techniques ainsi que leur secrétariat, et les comités Etat partenaires au développement et de pilotage.