À l’occasion de la présentation officielle des ouvrages de Nadia Origo, nouvelle écrivaine gabonaise au palais Léon Mba, par l’Union des écrivains gabonais (UDEG) à l’Assemblée nationale, un débat s’est ouvert sur la cherté du livre des auteurs gabonais et le souci des écrivains de régionaliser leurs écrits pour une visibilité de la littérature gabonaise en sur l’étendue du territoire national, en Afrique et dans l’hexagone, a constaté GABONEWS.
Pour la présidente de l’UDEG, Sylvie Ntsame, écrivaine par ricochet, les auteurs gabonais font d’énormes efforts par rapport à la visibilité de la littérature gabonaise. Néanmoins ces derniers sont confrontés aux exigences du marché du livre.
« En effet, lorsque l’éditeur accepte le manuscrit ou le tapuscrit de l’auteur, tout le travail sur la production, la publication, la distribution ne lui revient plus. Il revient à la maison d’édition de fixer un prix, de le distribuer par rapport à tous les contours qui s’y rapporte » a affirmé le doyen des écrivains gabonais le général, Pierre Odounga Pepe.
Pour Chamberlain Moukouama, Journaliste à la chaîne 2, le souci permanent des écrivains gabonais de régionaliser les écrits littéraires à une ethnie, une province peut être la cause du désintéressement des lecteurs gabonais et des horizons divers ne se retrouvant pas à tels ou tels écrits. « Je pense que l’universalisation du style des auteurs peut impulser une dynamique du livre au Gabon » a-t-il ajouté.
« Il faudrait une politique du livre au Gabon, on a soumis depuis des décennies aux autorités politiques notamment au ministère de la culture une ligne budgétaire, pouvant permettre de construire les maisons d’éditions gabonaises, des imprimeries. Et tout ceci pourra réduire le coût du livre gabonais » a rétorqué Pierre Odounga Pépé.