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Omar Bongo, un usurpateur de pouvoir, président vampire autoproclamé pour sept ans de plus de génocide.
Montclair, New Jersey (BDP, 16 janvier 2006) – Omar Bongo causera la mort d’au moins 161.000 Gabonais au cours des sept prochaines années si les Gabonais le laissent terminer son nouveau mandat volé. C’est en gros le prix humain de la misère que Bongo a imposé au Gabon depuis près de 40 ans, misère qui risque d’empirer au cours de son nouveau mandat si aucune réforme de l’état n’est accomplie de toute urgence pour répondre rapidement aux besoins les plus pressants des Gabonais en matière de santé et de mieux-être.
Le constat du BDP-Gabon Nouveau selon lequel le Gabon perd plus de citoyens en temps de « paix » qu’un pays en état de guerre civile a souvent soulevé des vagues chez certains compatriotes n’ayant jamais pris le temps d’analyser la profondeur du désastre gabonais sous Omar Bongo. Pourtant, à cause de la misère entretenue dans le pays par Omar Bongo, le Gabon vit un véritable génocide qui tue notre population à petit feu et qui échappe à la perception superficielle tellement ce génocide se fait de manière insidueuse.
Or, il suffit d’analyser les simples données statistiques qui existent sur le Gabon pour se rendre compte de l’étendue du désastre, car la misère tue au Gabon plus que dans des pays encore plus pauvres que nous, et ceci de manière incompréhensible vu que ces morts que nous appelons « morts inutiles » sont entièrement évitables.
Prenons les quelques chiffres récents sur le Gabon et faisons ensemble le décompte des morts gabonaises qui pourraient être évitées par de simples politiques gouvernementales visant l’éducation des masses, à la prévention des maladies, à l’éradication de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie des Gabonais. Pour bien illustrer notre analyse, nous ne prendrons comme exemples que les trois domaines qui causent le plus de morts au Gabon, c’est-à-dire, la mortalité infantile, le SIDA et le paludisme.
1) Le génocide de la mortalité infantile
Le 14 janvier 2006, l’agence de presse Gabonews a publié un article faisant état de la mort, chaque année, de 40% des bébés qui naissent à l’Hôpital Général de Libreville. Ainsi, selon la Dr. Murielle Owono Megnier-Mbo, « 40% des nouveaux-nés hospitalisés au service de néonatologie meurent de prématurité, des infections et de détresse respiratoire par manque de « respirateur » alors qu’on peut bien les sauver ». Ceci veut donc dire que sur les près de 10.000 femmes qui, selon l’article, accouchent à l’Hôpital Général de Libreville chaque année, 4000 bébés (soit 40%) vont mourrir inutilement alors qu’ils auraient pu être sauvés.
Donc, rien qu’à l’Hôpital Général de Libreville, le pays enregistre la mort de 4000 bébés chaque année. Or, vu que Libreville contient près de la moitié de la population gabonaise, et vu que l’Hôpital Général de Libreville n’est pas la seule structure qui assiste les naissances (il y a d’autres structures hospitalières et il y a encore pas mal de naissances traditionnelles dans les villes et villages pour cause de sous-développement), l’on peut donc imaginer que dans tout Libreville, et dans le reste du Gabon, ce chiffre peut facilement être doublé à 8.000 bébés morts qui pourraient être sauvés par des structures hospitalières modernes. Retenons donc ce chiffre minimal de 8000 bébés, même si on sait que le vrai chiffre est monstrueux et cruel.
Conclusion: si Omar Bongo finit son nouveau mandat de sept ans, il causera, par son incompétence, la mort « inutile » d’au moins 8.000 bébés chaque année, ce qui, en sept ans, veut dire 56.000 bébés morts qui auraient pu être sauvés. La situation réelle dans le pays est évidemment pire que cela car ce chiffre exclut les autres types de mortalités infantiles comme par exemple la mortalité infantile causée par la malnutrition et les autres maladies de l’enfant.
2) Le génocide du SIDA
Le SIDA n’est pas forcément une fatalité vu que les pays occidentaux et certains pays africains comme le Kenya et l’Ouganda ont pu, par des méthodes d’éducation, de prévention et autres, prévénir et même réduire les incidences d’infection par le VIH, sauvant ainsi des milliers de citoyens. Mais au Gabon, l’infection par le VIH et le développement subséquent de la maladie connaissent une hausse fulgurante, au point qu’aujourd’hui, entre 8% (officiellement) et 20% (officieusement) de la population gabonaise seraient atteinte du VIH. C’est ainsi que, selon le rapport 2004 du Programme national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (Pnls/Ist) publié par l’Union du 27 juillet 2005, on avait enregistré au Gabon près de 4000 morts du SIDA en 2004, soit exactement 3920 décès au plan national. Or, le nombre de séropositifs ne cesse d’augmenter chaque année vu que 54.000 Gabonais, selon PANA, étaient, officiellement, séropositifs au Gabon à la date du 16 septembre 2005. Vu que ce ne sont là que des chiffres officiels qui ne contiennent pas les chiffres informels parce que très peu de Gabonais osent réellement se faire dépister et beaucoup meurent dans le pays sans aller à l’hôpital, on peut extrapoler ceh chiffre à au moins 5000.
Conclusion: En prenant donc, le chiffre minimaliste de 5000 morts du sida au Gabon chaque année, on peut supposer que de par l’incompétance du régime Bongo, la situation va empirer au cours des 7 années qui viennent. 5000 morts par an donne le chiffre de 35.000 morts en 7 ans. Donc, si Omar Bongo reste au pouvoir pendant les 7 années qui viennent, au moins 35.000 Gabonais mourront inutilement de SIDA.
TOTAL PROVISOIRE: 56.000 bébés + 35.000 sidéens = 91.000 Gabonais mort de causes évitables.
3) Le génocide du paludisme
Le pauludisme, c’est bien connu, demeure la maladie qui tue le plus en Afrique, de loin devant le SIDA. C’est ainsi qu’en Afrique, selon le représentant de l’organisation mondiale de la santé (OMS) au Gabon, le Dr Alain Brun, « En Afrique, un enfant meurt du paludisme toutes les trente secondes », soulignant que près de 50.000 à 60 millions de cas cliniques de paludisme enregistrés dans le monde surviennent dans le continent. Pour le Gabon, selon le Dr. Brun, le taux de prévalence du paludisme varierait de 31 à 71% (AGP, 03-05-2005). Or vu que le paludisme tue au moins deux fois plus que le SIDA chaque année, l’on peut en déduire qu’au moins 10.000 Gabonais meurent chaque année des complications dues au paludisme.
Conclusion: Sur les 7 ans qui viennent, si Bongo reste au pouvoir, au moins 10.000 Gabonais mourront du paludisme chaque année qui auraient pu être sauvés si des mesures efficaces contre le paludisme avaient été prises. C’est donc, au total 70.000 Gabonais qui périront « inutilement » de paludisme si Omar Bongo termine sont mamdat volé.
TOTAL (ESTIMATION SUR 7 ANS): 56.000 bébés + 35.000 sidéens + 70.000 paludéens = 161.000 morts inutilement de causes évitables sur les sept prochaines années si Omar Bongo finit son mandat de sept ans au pouvoir.
Pire, des indicateurs socioéconomiques du Gabon au cours des 15 dernières années existent qui devraient montrer aux uns et aux autres que notre pays stagne et régresse, au lieu de progresser, et que la situation ne peut qu’empirer au cours des 7 prochaines années si Bongo reste au pouvoir. Ainsi, quand on regarde le parcours du Gabon dans les domaines le splus sensibles, on remarque ce qui suit (Les chiffres ci-dessous sont de l’UNICEF, sauf si indiqué autrement).
– Sur 15 ans (1990-2004), le taux de mortalité des enfants en dessous de 5 ans est resté le même (1 enfant sur 10 meurt avant d’atteindre l’âge de 5 ans, pour un taux de 92/1000 en 1990 contre 91/1000 en 2004). Il n’y a donc eu aucune progression à ce niveau sur 15 ans, malgré l’augmentation exponentielle des revenus du Gabon grâce au boom du prix du baril de pétrole.
– Sur 15 ans (1990-2004), le taux général de mortalité infantile n’a aucunement varié, restant ainsi stationnaire à 60/1000 en 1990 comme en 2004.
– De 1970 à 1990, le taux de croissance annuel de la population gabonaise était de 3%. Mais entre 1990 et 2004, ce taux a baissé à 2,5%. Donc, une regression prononcée causée par le sous-développement et les misères qui augmentent au Gabon.
– Sur 15 ans (1990-2004), le taux brut de mortalité générale a augmenté, passant de 11/1000 en 1990 à 13/1000 en 2004.
– Sur 15 ans (1990-2004), le taux brut de natalité générale a baissé, passant de 39/1000 en 1990 à 31/1000 en 2004.
– Sur 15 ans (1990-2004), le taux d’espérance de vie a baissé, passant de 60 ans en 1990 à 54 ans en 2004.
– Sur 15 ans (1990-2004), le taux de fertilité des Gabonais a baissé, passant de 5,4 en 1990 à 3,9 en 2004.
– Selon l’UNICEF, le taux de couverture vaccinale des enfants au Gabon n’est actuellement que de 40% en général (L’Union, 14-10-2005).
– Selon le rapport 2005 de ONU sur l’indice de développement humain, de 2000 à 2005, 33% des Gabonais n’ont aucune grande chance de survivre jusqu’à l’âge de 40 ans.
Or, ces indicateurs en régression sont d’un pays africain dont le revenu n’a cessé d’augmenter, partant d’un budget annuel de près de 1000 milliards de FCFA dans les années 90 à près de 1400 milliards de F CFA en 2005.
CONCLUSION GENERALE: Ces chiffres montrent clairement que le Gabon vit actuellement un véritable génocide. Si Omar Bongo finit son nouveau mandat volé de sept ans, 161.000 Gabonais AU MOINS (ce chiffre est un minimum) mourront qui auraient pu être sauvés. Le Gabon, en temps de paix, perd donc autant de citoyens qu’un pays en guerre civile. C’est donc d’un état de guerre génocidaire que nous parlons ici, un état de guerre organisé par Omar Bongo pour garder les Gabonais dans une misère mortelle qui tuera 161.000 Gabonais sur les 7 ans qui viennent.
Or, quand on sait que toutes ces misères peuvent, avec un gouvernement compétent, être éradiquées sur une période de 5 ans dans un état de droit démocratisé, mais qu’Omar Bongo s’y refuse, préférant, à cause de sa soif de pouvoir, se maintenir au pouvoir 7 ans de trop pour tuer 161.000 Gabonais de trop, on ne peut que conclure à un génocide.
Existe-t-il des solutions’ Bien-sûr. Des solutions multiples existent qui ne méritent pas qu’on s’y attarde. Notons tout simplement que, selon la Dr. Murielle Owono Megnier-Mbo, une machine d’assistance à la respiration des nouveaux-nés (respirateur) coûte environ 30 millions de FCFA. Un coût très négligeable au vu des bénéfices en vies humaines que cette machine peut sauver.
Or, récemment, l’agence de presse Gabonews, dans un article du 13 janvier 2006, a publié une annonce selon laquelle Omar Bongo avait décidé, de sa propre poche (vraiment!?), de payer l’ensemble des droits de retransmission de la Coupe d’Afrique des nations de football, prévue du 20 janvier au 10 février en Egypte, « afin de permettre aux gabonais de suivre la compétition ». Or, vu que ces droits de retransmission s’élèvent à 500.000 Euros, soit 342 millions de FCFA. Ce montant, représenterait ainsi au moins 11 machines « respirateurs » pouvant permettre, si on en dotait chaque hôpital provincial, de sauver des milliers de bébés gabonais.
Omar Bongo a-t-il donc essayé de poser la question aux Gabonais pour savoir ce qu’ils veulent’ Suivre des mtach de foot à la télé ou sauver la vie de 56.000 bébés gabonais’
Pire, les 9 millions de dollars qu’Omar Bongo avait payé en 2003 au lobbyiste américain Jack Abramoff pour obtenir une rencontre avec le président américain George Bush, soit 5 milliards de F CFA, auraient pu acheter 167 de ces machines, dotant ainsi le Gabon et chacun de ses dispensaires d’une machine au moins. Ne parlons même pas des bénéfices généraux qu’une telle somme peut apporter en termes de médicaments dans les hôpitaux et autres. Mais pour Omar Bongo, on préfère tuer 56.000 bébés gabonais pour obtenir une simple photo et un échange de 20 minutes avec George Bush.
Omar Bongo a-t-il donc essayé de poser la question aux Gabonais pour savoir ce qu’ils veulent’ Le voir serrer la main de George Bush ou sauver la vie de 56.000 bébés gabonais’
C’est ainsi que de gaspillage en gaspillage, d’incompétence en incompétence et de folies en folies, Omar Bongo a, pendant 40 ans, conduit le Gabon à la banqueroute et le peuple gabonais à la paupérisation généralisée.
La question devient donc, pour les Gabonais: qu’est-ce qui est préférable? Perdre sur 7 ans près de 161.000 Gabonais, parmi lesquels vos propres frères, soeurs, oncles, parents, pères, mères, grand-parents et amis, ou perdre 5.000 Gabonais lors d’un soulèvement insurrectionnel généralisé ou d’une guerre civile de deux ans’
Et vous, qui lisez cet article, que préférez-vous: perdre 161.000 Gabonais morts de misère sur 7 ans ou 5.000 Gabonais morts au cours d’une guerre civile de deux ans’
Le choix des Gabonais aujourd’hui est donc un choix simple: accepter de sacrifier la tête de Bongo pour sauver 161.000 compatriotes. La question devient donc: notre pays va-t-il accepter de sacrifier 161.000 compatriotes pour sauver la tête d’un seul homme? Il est donc impératif que tous les Gabonais, de tous les bords politiques, y compris ceux de la majorité bongoïste, s’organisent pour mettre Bongo à la porte, immédiatement et par tous les moyens possibles. Tout un pays ne va tout de même pas mourir pour engraisser un seul homme!
Si vous trouvez ce génocide des Gabonais par Omar Bongo intolérable, rejoignez la lutte armée. Si vous ne voulez pas perdre 161.000 gabonais, parmi lesquels vos propres frères, soeurs, oncles, parents, pères, mères, grand-parents et amis, rejoignez Le Mamba, la branche armée du BDP-Gabon Nouveau pour faire du mandat volé d’Omar Bongo un enfer.
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