Le Président du Conseil national de la Communication (CNC), François Engongah Owono, a interpellé ce mardi, les responsables des associations et des éditeurs de la presse écrite privée face à certains manquements observés dans le traitement de l’information et de la structuration de leurs sièges.
Entouré de quelques uns de ses proches collaborateurs, François Engongah Owono, qui n’est pas allé par quatre chemins, a interpellé les responsables de l’association des professionnels de la Presse écrite libre (APPEL), de Gabon presse édition (GPE), de l’association des professionnels de la presse écrite du Gabon, et du syndicat des Professionnels de la presse écrite du Gabon, sur la légèreté dont fait montre certaines rédactions dans le traitement de l’information.
A la lecture du Président du CNC, plusieurs articles parus dans différents journaux, sont entachés de fautes et discréditent l’« image », de la presse à l’échelle nationale.
Face à ce constat amer, le Président du CNC, a estimé que pour relever le niveau d’écriture et de la qualité des contenus, les propriétaires des journaux, s’ils ne le sont pas eux- mêmes, doivent s’entourer, d’au moins un journaliste professionnel au sein de leurs rédactions respectives.
Il a en outre souhaité que chaque rédaction, s’auto – régule, en mettant en avant l’application de la déontologie et de l’éthique professionnelle, propre au métier du journalisme.
Aussi, en admettant que ces journaux fonctionnent en dent de scie, avec des moyens limités, François Engongah Owono, a, souligné la nécessité pour eux, de se constituer en groupe de presse « afin d’unir leurs moyens », s’ils ne peuvent pas s’organiser en entreprises de presse.
Enfin, pour participer activement à l’éclosion des métiers de la communication et venir en aide à la presse en générale, écrite privée en particulier, le Président du CNC, a manifesté, via son Institution, la volonté des plus hautes autorités du pays, à s’investir dans les formations des communicateurs.