La population de la province du Haut Ogooué a réservé une véritable ferveur populaire à la caravane de la Tropicale Amissa Bongo donc le départ a été donné à Akiéni, mercredi à 13 heures locales (12 GMT), localité située à près de 94 kilomètres de la capitale provinciale.
« De mémoire d’homme, les villages et toutes les localités de la province du Haut Ogooué n’avaient été aussi mobilisés pour un évènement, fut-il sportif », a reconnu Nguia, un notable de la localité d’Omoye, surpris de la grande mobilisation des populations, amassées au bord de la route du tour et acclamant avec insistance les cyclistes au passage de la caravane.
Tout le long du trajet, d’Akiéni à Franceville, de nombreux groupes folkloriques et d’animation se sont succédés et rivalisés de talents pour encourager le compétiteurs, mais surtout pour donner un spectacle grandiose aux nombreux visiteurs et autres invités de marque, présents à la Tropicale Amissa Bongo.
La plupart des groupes de danses traditionnelles ont égayé les spectateurs et surtout étonné les invités venus du vieux continent qui découvraient pour certains, le folklore du Haut Ogooué pour la première fois. Même les tout petits se sont transcendés pour cette fête sportive dans le département de Lékoni Lékori.
En marge de la course, Patience Dabany, mère de la défunte Amissa Bongo a offert un dîner aux personnes ayant effectué le déplacement à son domicile.
La Tropicale a aussi permis aux chaînes de télévisions étrangères présentes à ce rendez-vous sportif de se faire une idée, non seulement sur les rites, les traditions et les croyances des peuples altogovéennes, en l’occurrence les Batéké, Obamba, Ndoumou, etc… principaux originaires de cette partie du Gabon.