Les étudiants de troisième cycle de l’Université Omar Bongo (UOB) qui n’ont toujours pas commencé les cours suite au quiproquo né de l’Arrêté rectoral qui rend désormais payantes toutes les formations post-maîtrise, se sont réunis en fin de matinée dans l’une des salles de classe du campus afin de définir les points à présenter, lors d’une éventuelle rencontre au ministre de l’enseignement supérieur.
Un seul point était inscrit à l’ordre du jour lors de cette concertation: la future rencontre avec le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, Dieudonné Pambo.
Pour ces étudiants, comme l’a confié Patrick Abagha, « il fallait d’abord se concerter pour s’accorder sur ce qui pourrait se dire lors de la rencontre avec le ministre. ».
En effet, pour ceux qui ont présidé la réunion, il était question de faire savoir au plus grand nombre qu’à l’heure actuelle, il est impossible de bénéficier de la gratuité totale des frais d’écolage et par conséquent, « il faut être prêts à faire des concessions », dira le principal animateur de cette rencontre, lui-même en année de thèse au département d’anthropologie.
La concession à faire, estiment les étudiants, est de se soumettre aux frais en vigueur dans le cadre de la CEMAC. Pour rappel, ces frais s’élèvent à 50.000 francs CFA pour les études de troisièmes cycles.
Ils espèrent au sortir de cette concertation que l’éventuelle rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur pourrait conduire à une sortie de « crise » vu que ces étudiants ont déjà accusé un grand retard dans le démarrage des enseignements.