Alain Claude Bilié Bi Nzé, ancien ministre délégué aux Transports, incarcéré depuis le 8 janvier pour émission de chèques sans provisions a été libéré lundi, suite à l’appel introduit par sa défense qui a permis de commuer sa peine en un emprisonnement d’un mois avec sursis, assortie d’une amende correspondant au montant de ses créances.
Selon la décision du parquet de Libreville, la défense de l’ex ministre a obtenu de la condamnation de son client, une peine d’emprisonnement de la même durée, mais avec sursis pour lui permettre de payer la somme correspondant à ses créances. De même, la famille politique de l’ancien ministre avait fait pression en qualifiant son incarcération d’arbitraire au motif qu’il serait couvert par l’immunité parlementaire.
« Au demeurant, ce ne sont pas ces motifs qui auraient influé sur le dernier jugement ayant permis sa sortie de prison, mais, juste une application des textes qui stipulent que tout détenu pouvait faire appel et obtenir, selon le cas présenté, soit une libération conditionnelle, ou encore une transformation de sa peine en emprisonnement avec sursis, comme c’est le cas avec l’ancien ministre délégué, Alain Claude Bilié Bi Nzé » a précisé le procureur de la République adjoint.
On rappelle que Alain Claude Bilié Bi Nzé, élu de la commune de Makokou dans l’Ogooué Ivindo (Centre) sous la bannière de son parti politique, le Rassemblement Pour le Gabon (RPG majorité) n’avait jamais siégé à l’Assemblée nationale depuis son élection et ne fait pas partie du nouveau gouvernement formé le 28 décembre dernier.