Plusieurs fois interpellés par l’administration centrale sur le caractère illégal de leurs activités politiques sur le terrain, le Ministère gabonais de l’Intérieur, des Collectivités locales, de la Décentralisation, de la Sécurité et de l’Immigration somme, une fois de plus le PDS et l’UPNR à se conformer à la loi avant d’entreprendre, comme c’est le cas, leurs activités sur le territoire national.
Selon ce communiqué, le ministère de l’Intérieur qui affirme avoir reçu les dossiers des partis politiques, PDS et l’UPNR pour des demandes de régularisation rappelle qu’au terme de cette démarche, des récépissés de dépôt leur ont été délivrés ainsi que leurs états d’adhésion transmis aux autorités déconcentrées en vue de la vérification de leur authenticité.
Dans cette optique, le ministère de l’Intérieur qui affirme par ailleurs avoir saisi les responsables de ces formations politiques pour la poursuite de l’opération de vérification desdits états d’adhésion par les gouverneurs, préfets et sous-préfets s’étonne de même de ce que ces partis se soient engagés à mener à ce jour des activités politiques qui ne devraient échoir qu’à des formations politiques légalement reconnus.
Aussi, rappelant au passage les dispositions légales permettant l’exercice des activités politiques à des formations ou associations, qui est subordonné à un récépissé définitif délivré par les services compétents, le ministère de l’Intérieur invite ces partis à se conformer à la loi, au risque de se voir refuser une reconnaissance officielle qui pourrait, le cas échéant, compromettre l’existence de leurs formations politiques.
Ce rappel à l’ordre de la tutelle fait suite aux récentes sorties des deux nouvelles formations politiques qui auraient brandi comme motif à leur sortie le délai d’examen des dossiers qu’ils ont jugé dépassé en estimant de facto être légalement reconnues.
On rappelle que la loi prévoit une période de quatre mois pour la vérification des dossiers des 3000 signatures pour 5 provinces du pays dès leur dépôt; par contre, ceux déposés par l’UPNR étant de 21 000, et le PDS de plus de 3000, les autorités compétentes ont saisi par écrit les différentes formations pour les informer de la poursuite de l’opération de vérification.