La Cour Constitutionnelle du Gabon vient, à travers un communiqué, daté du 30 janvier dernier, de balayer la requête que les partis de l’opposition y avaient déposé le 21 janvier dernier en vue de l’introduction de la biométrie dans la confection du fichier électoral. Ce qui relance l’opération de révision des listes électorales.
A travers un communiqué rendu public le 30 janvier dernier, le ministère de l’Intérieur a annoncé la reprise des opérations de révision des listes électorales, conformément à la dernière décision de la Cour Constitutionnelle.
La révision des listes électorales a été suspendue le 22 janvier dernier du fait de l’introduction à la Cour Constitutionnelle d’une requête par les partis de l’opposition gabonaise le 21 janvier en vue de réclamer l’introduction de la biométrie dans la confection du fichier électoral, gage selon eux de transparence et de fiabilité.
La Cour Constitutionnelle après examen de la dite requête, en sa séance du 29 janvier dernier, a déclaré la procédure de révision des listes électorales conforme aux dispositions légales.
Le ministre de l’Intérieur invite à cet effet les citoyens gabonais à reprendre le chemin des bureaux de révision des listes électorales, qui seront désormais ouverts du lundi au vendredi de 8h à 21h et le samedi de 8h à 14h pour rattraper le retard accusé par la suspension des opérations le 22 janvier dernier.
Les observateurs qui s’inquiétaient d’un second report des élections, déjà reportées de décembre dernier à avril prochain, ont été rassurés de la remise en marche du processus électoral. Il s’agit, pour la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), d’être rapide et efficace afin de respecter les délais imposés par le Cour constitutionnelle et de pouvoir présenter le bilan de son travail au moins 45 jours avant la date retenue pour l’organisation des élections locales fixée à la fin du mois d’avril prochain.
La CENAP compte par ailleurs sur la collaboration des partis de l’opposition pour ne pas entraver ou ralentir le processus de révision des listes électorales, qui pourrait mener à un nouveau report et à des complications collatérales dans la gestion des administrations.