A l’occasion d’une conférence de presse organisée au Centre culturel français de Libreville, l’icône de la musique gabonaise, Annie Flore Batchiéllilys qui puise son inspiration dans les rites et coutumes Punu, du village Mighoma (Sud du Gabon), pour créer une musique teintée de Blues et de Jazz, ouverte au monde, a présenté mercredi dernier, à l’ensemble de la presse nationale, internationale et à tous les mélomanes de la musique gabonaise en général et à ses fans en particulier, qui ont pris d’assaut cette salle de conférence, son dernier album intitulé « Mon chant c’est mon champ », avant de faire une sorte de projection au sortir de son concert du 21 janvier dernier dans la mythique salle de spectacle de l‘Olympia de Paris (France).
Une projection du film sur le concert à l’Olympia, réalisé par AFB musique, a été diffusée à la demande du public qui a répondu fortement à l’invitation de leur artiste, Annie Flore Batchiéllilys.
Ce dernier a permis de faire vivre au public qui n’a pas pu faire le déplacement de l’Olympia, en quelques instants, les grands moments de ce concert riche en émotions et teinté d’une forte connotation locale, en l’occurrence la scène décorée aux couleurs de la flore gabonaise. « J’ai voulu témoigner au public que je suis fière de là où je viens, c’est-à-dire de la grande forêt de Mighoma en redorant le blason de la culture gabonaise», a-t-elle indiqué.
Après cette phase émouvante, Annie Flore Batchiéllilys s’est tournée vers la presse. Il a été question du bilan de ce concert de l’Olympia et de la présentation de son dernier album: « Mon chant c’est mon champ ». « Je chante pour l’unité car je sais qu’elle constitue une force incommensurable sur qui nous pouvons compter » a-t-elle affirmé en réponse à une question.
Elle a invité les mélomanes de la musique à découvrir ce riche répertoire en méditant sur des titres comme « Espoir » et « la paix » un titre qui voit la participation de plusieurs artistes africains
En rappel, la sirène de Mighoma signe son quatrième album « Mon chant c’est mon champ » qui vient après « Afrique mon toit » sorti en 1997 ; « Diboty » et de son premier album en 2002 suivi trois ans plus tard de « Je t’invite » un disque qui a fait d’elle un ambassadeur engagé dans la promotion du tourisme gabonais ; et de « Broute bien » dont le titre très évocateur met à nu les travers sociaux gabonais et africains en général.
« Bravo ! Bravo ! Tu fais la fierté de la musique gabonaise » s’est écrié le public avec de fortes acclamations.