Se prononçant sur la destitution de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier président mauritanien démocratiquement élu depuis l’indépendance en 1960, par le premier responsable de la garde présidentielle, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, le leader de l’opposition gabonaise, Pierre Mamboundou, a déclaré, vendredi au cours d’une conférence de presse, qu’il condamnait toute prise de pouvoir par la force.
« Même si en Afrique les dirigeants ont tendance à toujours vouloir s’incruster au pouvoir, il n’y a pas de raison de recourir à la force car, avec ou sans effusion de sang, ces coups de force laissent toujours des stigmates dans la vie du pays ou même celle des auteurs » argue Pierre Mamboundou qui affirme, par ailleurs, qu’ « en Afrique, il ne faut pas que nous soyons des hommes politiques à part, c’est-à-dire qui refusent de respecter l’opinion du peuple».
Tirant un parallèle avec le Gabon où, à son avis, y règne actuellement « un climat d’insécurité politique et sociale », il pense « Que si on accepte de changer des députés, il n’y a pas de raison que l’on ne change pas de président ».
Ainsi, aux autres acteurs de la classe politique nationale qu’il accuse de vouloir trop s’agiter et précipiter les choses, il leur demande d’«attendre patiemment et de préparer démocratiquement 2012 (date des prochaines présidentielles) ».
Soulignons que le président de l’UPG avait été accusé, en octobre 1989, d’être l’auteur d’un complot visant à renverser les institutions et condamné par contumace à dix ans de prison pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ».
je partage entierement cette posture Republicaine du President pierre Mamboundou, aucun democrate serieux ne peut se targuer de soutenir un coup d’Etat!!!