A Boumango ce dimanche, lors de la première étape de sa tournée républicaine dans la province du Haut-Ogooué (sud-est), qui sera marquée jeudi prochain par la tenue du 7ème Conseil des Ministres délocalisés, le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a indiqué que « Les populations de Boumango ne sont ni oubliés, ni délaissées » et, à ce titre il vient pour dire qu’elles « méritent le même traitement que les autres de tous les départements du pays ».
Cette déclaration, le Chef de l’Etat l’a prononcée à la suite du mot de bienvenue du Maire de la commune de Boumango, Gildas David Boukouya et de la présentation des doléances des populations locales faites par le député Okassa Edouba.
Les problèmes du département de l’Ogooué-Létili sont quasi similaires à ceux des autres localités du Gabon. Ils tournent essentiellement autour de l’absence d’entreprises à l’origine de l’accélération de l’exode rurale, du manque des voies de communication adaptées, d’accès à l’eau potable et à l’électricité en passant par l’amélioration des services de santé et la couverture intégrale en télé-radio qui rendent la vie compliquée aux habitants de cette contrée du Gabon.
En réitérant à ses concitoyens sa détermination de développer le pays via son programme d’action bâti sur les trois principaux piliers du « Gabon vert, Gabon industriel et le Gabon des services », le Chef de l’Etat, a donc invité les populations dudit département à réfléchir ensemble sur ce qui pourrait être fait.
« A partir de la CIAB qui a été un échec, nous allons bâtir ensemble un autre projet et faire en sorte que nous ne puissions pas connaitre les mêmes les problèmes », a orienté Ali Bongo Ondimba estimant qu’ « une fois qu’on connait les problèmes, on trouve les solutions ».
L’agriculture artisanale reste aujourd’hui la seule activité pratiquée des populations de cette localité.
Le Chef de l’Etat a instruit le gouvernement et les populations de se mettre ensemble pour trouver des réponses aux préoccupations énumérées par les populations à travers leur élu national.
La proximité du département de l’Ogooué-Létili (Gabon) au Congo Brazzaville n’a pas laissé insensible le Chef de l’Etat qui envisage de renforcer le dispositif sécuritaire visant la protection de la frontière. Le département de l’Ogooué-Létili se trouvant seulement à quelques 12km du Congo Brazzaville.
Devant les menaces de destruction des plantations par les éléphants, le Chef en s’opposant au massacre de ces espèces protégées, a promis de régler la question avec le concours des services spécialisés.
Avant de quitter la commune de Boumango, le Président de la République, a exhorté les populations à cultiver les notions de paix et à bannir la violence qui freine l’épanouissement d’une nation.
Créée il y a 38 ans, le département de l’Ogooué-Létili a été subdivisé en deux cantons, cinq regroupements pour 12 villages.
Après Boumango, le Chef de l’Etat, s’est envolé pour Onga (département de la Djoué), Léconi (département des plateaux Batéké).
Le 12 septembre, le Chef de l’Etat sera l’hôte des populations d’Okondja, Aboumi, Akiéni tandis que le 13 septembre, il se rendra à Bakoumba, Mounana et Moanda (Programme officiel).
Les villes de Ngouoni, Bongoville et Franceville vont boucler le 14 septembre le périple du Chef de l’Etat qui sera sanctionné le 15 septembre par la tenue des travaux du 7ème Conseil des ministres délocalisé, qui sera suivie d’une conférence de presse animée par le numéro un gabonais.