Des femmes, une cinquantaine environ ont observé mercredi à Libreville, un sit-in pour exprimer leur colère après la destruction d’un temple d’un rite traditionnel gabonais dénommé ‘’Ndjembè’’.
Ces femmes toutes disciples de rite, vêtues de pagnes blancs brandissaient des plancardes sur lesquels l’on pouvait lire : ‘’Ici nous respectons les rites et traditions des autres, respecter les nôtres à Libreville’’.
Le courroux de ces femmes s’exprimait également par des chants et autres incantations visant à attirer l’attention du gouvernement contre ce qu’elles ont qualifié de profanation d’un lieu de dévotion.
La semaine dernière, le ministère de l’Habitat a procédé à la destruction des maisons et autres édifices sur un espace décrété d’utilité publique à Agondjé un quartier situé au nord de Libreville et non loin du nouveau stade en construction devant accueillir les matchs de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football prévue du 21 janvier au 12 février 2012.
Le ‘’Ndjembè’’ est un rite féminin pratiqué sur une bonne partie du littoral gabonais, notamment à Libreville et ses environs.