Être citoyen, c’est participer pleinement à la vie politique, économique et sociale de son pays. Un bon citoyen doit faire tout son possible pour contribuer positivement au bien être général de tous dans le pays. Un bon citoyen ne peut pas rester les bras croisés et regarder son pays être détruit par la corruption, la fraude électorale, la transmission du pouvoir de manière héréditaire etc. Un bon citoyen essaie de faire la différence dans le changement de mentalité de ceux qui croient que le pouvoir ne doit être détenu qu’entre un petit nombre de mains au détriment de la population générale. Un bon citoyen tente de sensibiliser la population.
Être un citoyen à part entière revient à ressentir un sentiment d’appartenance et de propriété envers le bien-être de l’ensemble du pays. Un bon citoyen s’assure que le pays n’est pas gouverné d’une manière qui constitue un obstacle au progrès. C’est donc dans un esprit de civisme qu’un groupe de gabonais libres, vivant aux Etats-Unis a envoyé une lettre au Secrétaire générale des Nations Unies, Ban Ki Moon. Beaucoup de gens diraient que cette lettre serait ignorée et donc l’envoyer aurait été vain.
Mais ce blog est en désaccord avec cet avis, car en tant qu’institution mondiale, les Nations Unies ont un rôle important à jouer en assurant la paix, la liberté et les droits humains dans le monde. De ce point de vu, le leadership des Nations Unies doit être informé de la situation sur le terrain au Gabon, parce que l’occasion ne peut pas être donnée à cette organisation de dire à l’avenir qu’elle ne savait pas et n’était pas courant de ce qui se passait au Gabon. Cette lettre est exactement le genre d’actions que les gabonais libres doivent entreprendre. Nous demandons instamment à nos lecteurs de faire circuler la lettre dans les journaux, chaînes de télévision, les amis, où qu’ils soient.
Ci-dessous la lettre envoyée par ces gabonais libres à Ban Ki Moon. La source et la traduction du texte ci-dessous sont du blog de Charlie M – Gabon Enervant. La version originale du texte, en anglais, se trouve ici.
Mettre fin au violations des droits de l’homme d’Ali Bongo Ondimba: la communauté gabonaise aux Etats-Unis demande des sanctions immédiates de l’ONU contre le dictateur du Gabon, et le rétablissement des droits de certains fonctionnaires suspendus:Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies
Jeudi, 22 Septembre, 2011 Monsieur le Secrétaire général: La Plateforme Citoyenne et la communauté gabonaise aux Etats-Unis demandent des sanctions économiques et politiques immédiates contre Ali Bongo Ondimba, le dictateur qui est actuellement au pouvoir dans la nation du Gabon, pour son abjecte et flagrante violation des droits de l’homme. Non seulement serait-ce une honte pour les Nations Unies et son honorable assemblée que des dictateurs corrompus tels qu’Ali Bongo Ondimba soient autorisés à siéger aux côtés des illustres démocrates que sont Barack Obama, Jacob Zuma, et ainsi de suite, il faut aussi souligner qu’Ali Bongo a, depuis qu’il a frauduleusement hérité de la présidence du Gabon après le décès de son père en 2009, entrepris une chaîne très inconcevable et répugnante d’atteinte aux droits de l’homme ; telle que, par exemple, sa décision politiquement inspirée de suspendre les salaires de plusieurs fonctionnaires, dont certains sont des enseignants et des professeurs, tout simplement parce qu’ils auraint osé remettre en question sa gouvernance arbitraire et despotique. Ainsi, depuis Février 2011, plusieurs fonctionnaires gabonais et leurs familles, y compris les bébés et les enfants mineurs, sont affamés à cause de cette suspension arbitraire de salaire. Ces fonctionnaires ont dû tendre la main à la communauté gabonaise aux Etats-Unis pour qu’ensemble nous contactions les Nations Unies à leur sujet. Parmi ceux qui, pour le moment, nous ont tendu la main, on trouve: Professeur Joseph JEAN-NAMBO (porte-parole du groupe, joignable au +241.07.84.77.33) Monsieur le Secrétaire général: Ces citoyens, en tant que fonctionnaires de leur pays, et méritant un traitement équitable et en règle judiciaire de la part leur gouvernement, ne devraient pas être pénalisés parce qu’ils refusent de soutenir les desseins dictatoriaux d’Ali Bongo Ondimba. Les libertés d’expression et d’association sont sanctifiées par la charte des Nations Unies et la déclaration universelle des droits de l’homme. En tant qu’état membre signataire de la charte de l’ONU, le Gabon est lié par ces termes. Les citoyens du Gabon ne devraient pas avoir à tendre la main à leurs concitoyens expatriés, ou aux Nations Unies, pour demander le rétablissement de, ou l’affirmation de, leurs droits qui devraient être garantis par principe et par la loi. Par ailleurs, les citoyens du Gabon ne doivent pas être les otages des pratiques antidémocratiques d’Ali Bongo ; pratiques qui cherchent à punir quiconque ose refuser de s’allier là lui, ou de proclamer l’allégeance au régime Bongo. Compte tenu de la longue chaîne des violations des droits de l’homme que le régime a déployé depuis l’intronisation frauduleuse d’Ali Bongo en 2009, les abus dont nous vous savons pleinement au courant et compte tenu de l’urgente nécessité de rétablir les citoyens susmentionnés dans leur dignité humaine, nous vous demandons, Monsieur le Secrétaire Général, 1) que vous exigiez que le régime Bongo rétablisse immédiatement ces citoyens dans leurs postes de fonctionnaires et leurs salaires ; et 2) que vous demandiez à l’Assemblée générale des Nations Unies de mettre en œuvre des sanctions économiques et politiques immédiates contre le régime Bongo, jusqu’au moment où il aura pleinement adhéré et respecté, les demandes pressantes et démocratiques du peuple gabonais. Henri Omva Allhen Allhan Ambamany Dr. Daniel Mengara |
Source de la Traduction: blog de Charlie M – Gabon Enervant
Source du Document: Plateforme Citoyenne / Bongo Doit Partir (https://www.bdpgabon.org)
« Les gabonais libres » qui donc est emprisonné? l’atmosphère que nous vivons actuellement au Pays, laisse naitre beaucoup d’espoir face aux mésures prises par notre gouvernement sous la direction du nouveau Président élu démocratiquement par le peuple gabonais.
Il serait mieux de laisser le Président méner à terme sa politique, qui déjà aujourd’hui porte ses fruits.
GABONAIS libre vivant au USA mais qui n’est pas GABONAIS LIBRE ce n est pas en vivant chez oncle sam que vous pensez être libre surtout tous le monde sait au pays que tu avoir la bourse il fallait être du sommet mais vous êtes libre de faire ou de dire ce bon vous semble mais dire que vous êtes des gabonais libre
je rire parce que moi aussi au GABON je suis bien libre de faire ce que je veux tant que je respecte les lois de la république et de dieu donc utilisé d’autre termes moins pompeux GABONAIS LIBRE !!!! BLAQUEUR