Le secrétaire général de « Brainforest / Publiez ce que vous Payez », Marc Ona Essangui a rencontré récemment les responsables du groupe nucléaire français Aréva afin d’évaluer l’avancement de l’observatoire de santé mis en place il y a un an pour le suivi médical des travailleurs de l’exploitation minière et des populations de Mounana au sud-est du Gabon.
M. Ona s’est déclaré satisfait des résultats à l’heure actuelle, affirmant que « le combat de la société civile gabonaise est de voir ce dossier aboutir ».
Brainforest qui lutte contre la spoliation des forets, et la pollution de l’environnement a publié un rapport sur l’impact de l’exploitation minière dans le Haut-Ogooué où Aréva et ERAMET exploitent le manganèse et l’uranium avec des conséquences environnementales énormes.
« Nous avons donc profité de notre séjour à Paris pour discuter avec les responsables d’ Aréva pour voir l’état d’avancement de l’observatoire de santé qui a été mis en place pour le suivi médical des anciens travailleurs de la COMUF et des populations de la ville de Mounana », a confié à Gabonews, Marc Ona Essangui qui a séjourné à Paris.
On rappelle que les mines d’uranium de Mounana ont été fermées il y a 11 ans et les 1862 ouvriers qui ont été remerciés sont restés dans l’oubli.
En 2007, une enquête des Ong « Survie » et « Sherpa » auprès d’anciens ouvriers européens accuse Areva de graves négligences. Le groupe nucléaire français avait décidé la même année de créer un observatoire qui a vu le jour en 2010.
L’objectif de l’observatoire est de déterminer les cas d’anciens mineurs souffrant de maladies liées à l’activité minière pour une prise en charge médicale.