La voie menant à la Sga et passant par la nouvelle cité Olympique de Nzeng-Ayong (6ème arrondissement de commune de Libreville), construite pour loger certaines délégations de la prochaine Coupe d’Afrique Coupe des Nations de football (CAN 2012), dont les travaux ont été abandonnés il y a plusieurs mois, par une entreprise de travaux publics, se dégrade de jour en jour et rend ainsi la circulation plus difficile.

Cette voie, qui jouxte la cité Olympique de la CAN, ternie l’image de celle-ci au grand damne des autorités .

« Aujourd’hui, cette route est la seule qui dégrade l’image de notre quartier. Le comble c’est qu’elle passe devant un joyau architectural de la CAN à venir », a déploré Narcisse Ngassanga qui interpelle le gouvernement à une réaction rapide.

L’état de cette voie, qui est sensée renforcer le réseau routier et pallier aux nombreux bouchons de la route nationale n°1, se dégrade davantage avec le retour des pluies.

Ces dégradations s’étendent sur un-peu plus de 50m et se caractérisent par de nombreux nids de poules, de la boue accumulée et de quelques cratères à l’origine du ralentissement des véhicules, pricipale cause des embouteillages désormais fréquents à ce niveau.

En l’état actuel des choses, cette route serait aussi à l’origine de l’endommagement de plusieurs véhicules à usage commerciaux, exerçant sur ce tronçon, à l’exemple, notamment, des clandos.

Les travaux liés à la réhabilitation de cette voie qui relie la cité de la caisse (2ème arrondissement de la commune de Libreville) et Nzeng-Ayong (6ème arrondissement), pour aboutir à la Nationale n°1, sont à l’abandon depuis des mois. L’Entreprise ERTP, commise à la tâche a retiré tous ses engins du terrain sans aucune explication.

Voulant en savoir davantage, nos reporters se sont rendus à la base d’ERTP, sise au quartier d’Angondjé (1er arrondissement de la commune de Libreville), afin de s’entretenir de la situation. Nous n’avons pu voir personne d’autre que le gardien qui s’est contenté de dire que « Le patron est sorti».