Le Marketing social du préservatif est au centre d’un séminaire organisé par le ministère de la Santé, des Affaires sociales, de la solidarité et de la famille en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUP).
Ce séminaire devrait aboutir à terme, à l’élaboration d’un plan d’action national pluriannuel, visant à mettre en place des stratégies susceptibles de lutter efficacement contre la contamination du sida par voie sexuelle.
Ainsi, depuis 2009, l’Etat a décidé de mettre un accent particulier sur l’accessibilité du préservatif à toutes les couches sociales et à moindre coût.
Pour le Directeur général de la lutte contre le SIDA, Guy Patrick Ndong Obiang, « avec l’appui de la FNUP, nous avons décidé d’implanter des sites de marketing social du préservatif dans toutes les provinces du pays ».
Cependant, « pour rendre possible ce projet, les séminaristes se doivent de faire des propositions concrètes et qui tiennent compte des réalités du pays », a-t-il ajouté.
En 2010, l’Etat gabonais a consacré 2,5 milliards de francs CFA pour l’achat des anti-rétros viraux et de condoms. De son côté, le FNUP a déjà lancé la commande de 4 millions de préservatifs.
L’objectif étant : « un rapport sexuel, un préservatif de bonne qualité », afin d’inverser la tendance actuelle où le préservatif est peu utilisé. Les raisons avancées par le Gabonais lambda seraient « le coût élevé de ce produit : 100 francs CFA l’unité ».
Précisons que le Gabon a un taux d’infection élevé à 5,2% et compte près 63.000 personnes infectées.