La Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), au terme de deux jours de délibération, a bouclé le 16 novembre 2011 l’examen et la validation des dossiers de déclaration de candidatures pour les législatures du 17 décembre 2011.
La liste définitive des candidats aux législatives du 17 décembre 2011 est connue depuis le 16 novembre dernier. Plus de 500 dossiers ont été examinés par les membres de l’assemblée plénière de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) les 15 et 16 novembre 2011.
Selon le président de la CENAP, René Aboghe Ella, 472 dossiers ont été validés. Ce qui représente en moyenne quatre (4) candidats par siège. La liste établie commpte aussi bien ceux des partis de la « majorité républicaine pour l’émergence » que ceux de l’opposition qui ont décidé d’aller à cette élection.
Au titre des forces engagées dans la bataille électorale pour le compte de la « majorité républicaine pour l’émergence », on retrouve notamment le PDG, le CLR, le RPG, le PDCI et l’ADERE. Quelques partis ont également présenté des candidats. Notamment, l’UPG, le PSD, le PDS, l’UPNR, le FAR. Des figures de l’opposition qui prenaient part il y a quelques semaines au mouvement « Ça suffit comme ça ! » et réclamaient l’introduction de la biométrie dans le processus électoral, prennent part au scrutin du 17 décembre prochain. Plus précisément, Louis-Gaston Mayila, Pierre-Claver Maganga Moussavou, Léon Mbou Yembi et Séraphin Ndaot Rembogo, qui ne prenait pas part au mouvement sus-cité mais dont le parti est une composante de L’Alliance pour le changement et la Restauration, formée autour de Pierre Mamboundou.
«Cette élection est sans enjeu car nous pouvons déjà prévoir une longue défaite de la pseudo opposition, une percée du CLR et RPG mais aussi une large majorité du PDG. Mais, le problème qui peut se poser reste la participation au vote. Nous pouvons dès lors préciser qu’il peut y avoir une forte abstention, nous aurons une élection où un députe peut être élu par 100 ou 200 électeurs et dont le taux de participation sera sans doute en moyenne a 7%», pense un observateur de la vie politique du Gabon qui a voulu garder l’anonymat.
La publication de cette liste définitive de candidatures laisse transparaitre une baisse du nombre de candidatures par rapport aux précédentes législatives.