L’Agence de régulation du secteur de l’eau potable et de l’énergie électrique (ARSEE), a fait le point, vendredi à Libreville, de ses activités plus d’un an après sa création par le gouvernement gabonais.
Au cours d’une conférence de presse, le président de cet organe de régulation, Dieudonné Mouiri Boussougou a édifié les journalistes sur le travail entrepris pour améliorer les services de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), qui détient le monopole de distribution de l’eau et l’électricité au Gabon.
Ce travail a abouti à la publication de certaines disposition qui donnent la possibilité aux clients de la SEEG de réclamer une »ristourne » allant de 10 à 20% de la valeur d’un devis de branchement en eau ou en électricité, lorsque le brachement est fait après les délais requis.
Selon le président de l’ARSEE, la SEEG a également pris l’engagement de modifier la structure tarifaire et de rendre crédibles les paramètres de mesure, afin que les tarifs appliqués aux usagers soient conformes au coût de production de l’électricité.
Parmi les autres exigences de l’ARSEE, celle de voir la SEEG attribuer des compteurs qui correspondent à la consommation réelle en électricité des usagers, ce qui va éviter une taxation non adéquate.
L’ARSEE a été créée en février 2010 dans le but de réduire les abus de la SEEG qui peine à satisfaire sa clientèle.