« Tout blanc, tout noir », un documentaire qui parle de la vie du cinéaste gabonais Philippe Mory, ouvre la 6e édition des « Escales documentaires de Libreville » qui débute lundi soir à l’Institut français du Gabon (IFG, ex CCF).
La production de 52 minutes est conjointement réalisée par M. Mory et le français Philippe Alexandre lance une semaine de diffusion de 18 documentaires dont cinq sont produit par gabonais.
Parmi les documentaires à suivre « Non coupables » de Pauline Mvélé qui fait témoigner trois veuves sur les violences et la spoliation dont elles ont été l’objet lors du décès de leurs époux.
Un autre documentaire qui devrait attirer le public gabonais, celui de Nathalie Yveline Pontalier intitulé « Le Maréchalat du roi Dieu ».
Le film parle d’un schizophrène bien connu des habitants de Libreville qui fait dans l’art graphique et prêche des mythologies de l’au-delà depuis plus de 20 ans sur les murs, les façades, et autres parapets du paysage urbain.
Organisé de puis 2005 par l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS) et l’IFG et le gouvernement gabonais, l’évènement réuni les plus grands cinéastes du continent noir, avec une forte présence de cinéastes et réalisateurs gabonais qui aurons la possibilité de diffuser leurs nouvelles productions inédites.
L’objectif des escales documentaires c’est de créer un quatrième évènement en matière de cinéma Africain au Gabon, dans la mesure où le Gabon, après son indépendance a été l’un des premiers pays africains à s’intéresser « réellement » au cinéma.
Autre objectif des Escales, déceler parmi les documentaires contemporains ceux qui sont le reflet de leur époque, qui sauront offrir un regard original et donner à réfléchir.
Depuis sa création, le festival revisite les grands moments de l’histoire du documentaire africain en rendant hommage aux cinéastes du continent.