J’ai été frappé aujourd’hui de lire sur Internet une nouvelle faisant état du fait que le gouvernement Argentin, soucieux de ralentir l’inflation galopante dans le pays et stabiliser une économie en crise dans un contexte de fuite de capitaux et de disparité croissante dans la parité dollar/pesos, a récemment sorti une injonction bannissant la vente par les grands fabricants de téléphonie mobile (Apple, RIM, Motorola, Nokia, Samsung, etc.) de leurs produits en Argentine.
Cela paraît, de prime abord, presque stupide comme mesure économique quand on sait que la consommation découlant de la vente de ces produits, nonobstant la fuite de capitaux qui va avec, devrait normalement aider à contribuer à la reprise de l’activité économique par la création de quelques emplois dans le pays.
Mais on se rend très vite compte par la suite du « stratagème » du gouvernement argentin. Pour que ces compagnies puissent vendre leurs produits en Argentine, un pays de 40 millions d’habitants qui représente donc un marché conséquent, elles devront construire des usines localement et fabriquer localement leurs iPhones, leurs Blackberrys, leurs Galaxys et j’en passe, ou s’associer à des compagnies locales ayant de l’expertise dans le domaine pour collaborer à cette fabrication locale des téléphones mobiles. Motorola, Nokia et Samsung avaient déjà, eux, anticipé les choses depuis 2009 en construisant des usines dans la zone libre de Tierre del Fuego en Argentine. Il ne reste plus qu’à Apple (fabricant des iPhones) et RIM (Fabricant des Blackberrys) à obtempérer ou à se priver de ce marché lucratif.
La mesure, en réalité, a pour but bête de fournir de l’emploi aux Argentins et, à terme, les habituer à une expertise et à un savoir-faire qui pourrait leur servir plus tard quand le pays sera doté de compétences propres. C’est ce que j’appelle le nationalisme économique intelligent.
Après avoir compris le motif réel qui se cachait derrière cette très intelligente astuce du gouvernement argentin visant à forcer les géants étrangers à créer des emplois en Argentine, j’ai eu pitié de l’Afrique et j’ai pleuré. Chez nous, les despotes habitués à l’extorsion d’Etat pour gain personnel auraient tout simplement demandé qu’on leur verse des millions de dollars de prébendes dans leurs coffre-forts personnels. L’emploi pour les citoyens affamés? Oh, eux, ils n’ont qu’à crever.
Chez nous au Gabon, on dira sans doute que c’est la faute des Français…
Dr. Daniel Mengara
Président, mouvement « Bongo Doit Partir »
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West Orange, New Jersey 07052
Tél/Fax: (+1) 973-447-9763
https://www.bdpgabon.org
Tres bonne analyse docteur. Comme vous l’avez dit le gabon ne changera que par la sauvagerie et la barbarie contre le regime bongo. Car « bongo » c’est un nom d’animal (a chercher sur google).Cet animal est plus tetu que l’ane .Donc en nommant son fils « bongo » ,ondimba pere ne savait qu’il etait entrain d’animaliser son fils,et la consequence c’est que son fils « bongo » s’est finalement transforme en animal avec toute sa progeniture. Donc ya rien de bon a attendre du Gabon,tant qu’un animal sera a la tete de ce petit pays. Le seul langage que ce genre d’animal pourra comprendre ce sera tout simplement la violence,la chicotte. Ali bongo merite d’etre fouette au cul. Ali bongo=Ali l’animal ,car bongo comme nous l’avons definit est tout simplement un animal.