L’infirmière assistante du village Bolapessa, Madame Gisèle Miébi dans le canton Ngounié-Louétsi du département de la Boumi-Louétsi à Mbigou appelle les populations à fréquenter le dispensaire, mais ces dernier disent ne pas trouver satisfaction rapporte le correspondant de Gabonews.
Les habitants de Bolapessa préfèrent souffrir chez eux que de se rendre dans l’unité de soins du village car il n’y aurait pas de médicaments au dispensaire.
Tout le monde dans le village est unanime sur cet avis que l’infirmière rejette catégoriquement.
Selon Madame Miébi, son dispensaire est souvent ravitaillé et, dit-elle, « J’ai ce qu’il faut pour les soins primaires ». Mais même pour une plaie, un mal de tête ou une fièvre les malades ne font pas le déplacement. C’est quand la situation devient grave que l’infirmière est interpellée. En fait, les habitants du village préfèrent que je passe dans leurs maisons », explique-t-elle.
Malgré sa bonne volonté, Madame Gisèle Miébi reconnait qu’il y a des manquements.
Certes nous avons un bâtiment, mais il n’y a aucun meuble ni pour son logement, ni pour recevoir les malades, lors de la consultation, les autres patients doivent attendre debout. Et si un malade à un malaise, il n’y a pas de lits pour le temps d’observation.
Et si de l’extérieur, le bâtiment reste encore beau à voir, de l’intérieur on se rend compte qu’il manque les ouvertures, le plafond est défectueux et les arbres autour représentent un danger permanent en cas d’orage.
C’est certainement ce spectacle désolant qui est à l’origine de la fuite des malades peut-on dire. Bien que, ce comportement des populations pourrait entrainer à la longue la fermeture de cette structure, indique la responsable du dispensaire.
« J’ai des rapports que j’envoie à la Direction régionale de santé à Mouila chaque mois et si le nombre de consultation n’est pas important, je ne vais pas inventer », conclue-t-elle.