Les camions, ainsi que tous les autres véhicules dits poids lourd, ne sont pas encore autorisés à rouler sur l’échangeur d’IAI, ouvert au trafic depuis dimanche dernier. Après plusieurs mois d’intenses travaux, l’objectif visait la fluidité du trafic à cet endroit pendant la période de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui démarre ce 21 janvier au Gabon et en Guinée Equatoriale.
Ouvert à la circulation depuis dimanche 15 janvier en après-midi, l’échangeur du carrefour IAI est libre d’accès aux véhicules ; seuls les poids lourds ne sont pas encore autorisés à rouler sur le pont, et pour cause?
Selon les explications des techniciens rencontrés sur place, cette décision vise à sécuriser ce gros ouvrage qui a besoin d’un temps de solidité, d’où cette période d’essai autorisée uniquement à un certain type de voitures qui attesteront de sa solidité et sa fiabilité.
Pour certains conducteurs de poids lourds, cette mesure est plutôt perçue comme une discrimination, « J’avoue que je suis un peu déçu, du fait que nous autres poids lourd ne pouvons pas encore savourer le plaisir de rouler sur cet échangeur, nous l’attendions depuis longtemps. Mais je comprends aussi que cela est fait pour notre sécurité à tous. Et puis le plus important c’est le fait que la livraison de cet échangeur soit venue décanter le problème des embouteillages qui devenait un véritable casse-tête pour les usagers de ce tronçon », a déclaré Paul-Marie, conducteur de camion semi-remorque.
Pour que la consigne soit strictement respectée, les forces de l’ordre sont présentes jour et nuit sur les lieux.
L’échangeur d’IAI est le premier des trois en construction à être livré, à la veille de la Coupe d’Afrique des Nations CAN. Quant aux deux autres, à savoir ceux des carrefours Nzeng-Ayong et Charbonnages, les travaux se poursuivent. D’après la Direction Générale des grands travaux, ils devraient être livrés avant le coup d’envoi de la CAN 2012.
Ces ouvrages sont la concrétisation de la volonté du gouvernement à résoudre les problèmes de circulation bien connus des populations gabonaises.