La Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG) a obtenu un prêt 13,7 millions d’euros notamment de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) pour un complexe de transformation de bois à Owendo, le port de Libreville, a-t-on appris vendredi.
La BDEAC finance 8 milliards (12,2 millions d’euros) et la banque privée Ecobank, présente en Afrique centrale et de l’ouest, 1 milliard (1,5 millions).
Ce prêt représente une partie des 34,9 milliards de FCFA (54 millions d’euros) du projet de construction du Complexe usinier d’Owendo, financé à 80% par la SNBG sur fonds propres, selon les documents donnés à la presse.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a interdit en novembre 2010 les exportations de bois brut ou grumes afin de favoriser l’industrie locale de transformation du bois.
L’exploitation de la forêt représentait alors 6% du produit intérieur brut (PIB) hors pétrole et surtout était le principal employeur privé au Gabon, avec environ 15.000 emplois directs et 5.000 emplois indirects.
Une Zone économique spéciale (ZES) a été inaugurée en septembre à Nkok (30 km de Libreville) qui devrait accueillir trois usines (tranchage, sciage, déroulage), employant prés de 450 personnes et susceptibles de transformer chaque année 500.000 m3 de bois.