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La psychose au CES de Mandji

Le mercantilisme, l’imposture, la gabegie dans la gestion du patrimoine installent un climat délétère au sein du collège d’enseignement secondaire Théodore Kwahou dans le département de Ndolou.

Le collège d’enseignement secondaire de Mandji souffre actuellement de plusieurs maux, favorisant ainsi un le climat délétère causé par les allures dimensionnelles du chef de l’établissement, Eric Koumba-Mirivhu. En effet, ce sont les professeurs, les membres de l’administration, les élèves et même les structures qui paient le prix. Cette psychose qui règne dans cet établissement depuis des mois s’illustre par le mépris, le manque de respect, l’arrogance, la méchanceté et le dictat à tel enseigne que la dérive totalitaire du premier responsable a atteint des propositions inquiétantes. Fort de cette situation, combien de fois embarrassante, les enseignants se sont vus obligés de faire une pétition visant à taire ces divergences.

Mais le principal n’a pas manqué, une fois de plus, à s’extérioriser en affichant un refus catégorique à cette tentative de médiation assortie par des sommations. Saisi de l’affaire, le préfet du département de Ndolou, Jean-Bernard Ikagna Ndoti a tapé du point sur la table pour attirer l’attention du principal. Par ailleurs, il a recommandé à tous de faire régner la sérénité pour que le collège retrouve ses lettres de noblesse. Il faut noter que ces causes ont produit les conséquences, le 1er trimestre s’est soldé par de très mauvais résultats. Une situation qui a suscité un étonnement chez les notables de la ville et même un mécontentement des chefs et les parents d’élèves.

A cela s’ajoutent l’impossibilité des saisies et impressions des copies des devoirs ou des polycops, car le patrimoine de l’établissement n’est pas facilement accessible. Ce sont les imprimantes et photocopieurs de la base pédagogique et de la préfecture qui sont régulièrement sollicitées. Or par rapport à l’importance des dons, le CES de Mandji figure parmi les établissements qui ont reçu beaucoup de matériel scolaire. L’enceinte de l’établissement est dans la broussaille par manque d’entretien.

Alors que le CES dispose d’un débroussailleur, et qui devient une activité à but lucratif pour le chef d’établissement, surtout en période de saison des pluies. Les salles de classe ne se ferment plus, les portes sont cassées. Les bâtiments sont complètement dans l’obscurité. Pas une ampoule, encore moins une réglette pour éclairer ces édifices publics, seul le bâtiment de l’administration est éclairé. Pour les inscriptions au CES de Mandji, tous les moyens semblent utilisés en fonction des cas.

AGP Mandji

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