Le Syndicat national des enseignants chercheurs du Gabon (SNEC), a annoncé jeudi, à la suite d’une Assemblée générale tenue à son siège de l’Université Omar Bongo de Libreville (UOB), sa décision d’observer un mouvement de grève limité dans un premier temps à une semaine à compter de vendredi.
« Nous venons de tenir une assemblée générale à l’issue de laquelle les enseignants chercheurs ont décidé d’entrer en grève limitée d’une semaine reconductible à compter de demain (vendredi). Tous les samedis nous allons nous retrouver pour faire le point des avancées constatées pour décider de la suite à donner. Donc, cette grève est valable dès demain sur toute l’étendu du territoire et dans toutes les universités, les grandes et instituts de recherches », a déclaré le président du SNEC, Jean Rémi Yama.
Selon ce dernier les négociations entamées avec la tutelle ont accouché d’une sourie : aucune promesse n’a été tenue par la tutelle qui manque de perspectives pour pouvoir situer les enseignants.
« Malgré la rencontre avec notre Ministre de tutelle mercredi, aucune avancée significative n’a été constatée même en perspective. Une rencontre élargie à certains ministères concernés par la concrétisation de nos préoccupations est prévue dans les jours à venir. Aucune date n’a cependant été fixée. C’est pourquoi, face à ces incertitudes, l’assemblée générale a estimé qu’il fallait rentrer en grève car, depuis janvier le gouvernement a été saisi », a-t-il clarifié.
Le SNEC réclame entre autres : la régularisation de leur situation administrative, la non prise en compte de la revalorisation des salaires des enseignants décidé par le Chef de l’Etat avec prise d’effet en janvier 2012.
A cela s’ajoute le non payement de frais destinés à la viabilisation de la deuxième tranche de l’ilot d’Agondjé budgétisée dans la loi de finance 2011.