Le président de l’Organisation Gabonaise des Consommateurs (OGC), Ibrahim Tsendjet Mboulou, est monté au créneau mardi à la faveur d’un point de presse pour dénoncer l’arnaque « fallacieuse », des sociétés de téléphonie mobile à travers les offres promotionnelles ayant pour objectif de se présenter comme le meilleur réseau.
« Nous vous avons convoqués ce jour pour vous exprimer notre sérieuse préoccupation du fait que les consommateurs que nous sommes, sont victimes d’une série de harcèlement de la part des sociétés de téléphonie mobile installées au Gabon », a planté le président des consommateurs pensant que : « la finalité inavouée est de faire dépenser l’argent du consommateur ».
En condamnant leurs méthodes, Ibrahim Tsendjet Mboulou, a énuméré ces techniques pour attirer l’attention des consommateurs encore ignorants des faits qu’il a qualifié de « manœuvres de tromperie », de la part des opérateurs économiques du secteur de la téléphonie mobile.
Ces tracasseries, a-t-il relevé se résument par le « dérangement qui va au-delà de 22 heures où les scolarisés et les mères de famille restent collées au téléphone la nuit durant pour profiter de la gratuité des appels entre 22 heures et 6 heures du matin », l’ « inondation des SMS non désirés », la « musique préparant au répondeur », la « perte d’appel pendant le temps de communication », la « persistance de la publicité mensongère allant jusqu’à proposer un produit Internet qui ne fonctionne pas correctement », la liste n’est exhaustive.
Faisant remarquer que les opérateurs font exactement le travail des sociétés de jeu de hasard, l’OGC a établi que : « pour 5000 francs CFA, le consommateur n’utilise que 2500 FCFA de crédit », et à cela souligne-t-il s’ajoute « le non respect de la mesure interdisant les implantations des antennes à proximité des établissements scolaires ».
« Malgré les sommes importantes engrangées par ces derniers sur les consommateurs, les prix au Gabon restent les plus élevés », a-t-il déploré.
Devant cet état de faits, l’Organisation gabonaise des consommateurs conclu que : « nous ne pouvons accepter une telle arnaque au moment où nous sommes entrés de plein pied dans un Gabon de services ».