Le président Gabonais, Ali Bongo Ondimba est attendu samedi à Séoul où il prendra part au sommet sur la sécurité nucléaire qui s’ouvre lundi prochain en Corée du sud en présence d’une cinquantaine de pays.
Le président Gabonais, dont le pays est l’un des plus grands producteurs d’uranium, va probablement plaider des mesures coercitives visant à prévenir les catastrophes nucléaires et le terrorisme dans ce domaine.
Au dernier de ce genre à Washington, en 2010, les Chefs d’Etats des pays présents avaient reconnu le caractère sérieux de la menace que représente le terrorisme nucléaire. Une reconnaissance qui était suivie d’une mobilisation des acteurs engagés dans la lutte contre le nucléaire.
Des mécanismes avaient été donc mis en place pour contribuer à la dénucléarisation des sociétés qui constitueraient une véritable menace pour la paix dans le monde.
D’autres mesures comme la lutte contre la menace que fait planer le terrorisme nucléaire, la protection des matériaux nucléaires et les établissements afférents, la prévention du trafic illicite de matériaux nucléaires et l’extension des mesures de sécurité pour anticiper sur les accidents qui pourraient être enregistrés dans les centrales nucléaires, avaient été annoncées.
C’est donc pour poursuivre dans l’œuvre politique entamée en 2010 qu’intervient le sommet de Séoul qui devrait permettre aux dirigeants de la cinquantaine de pays et ceux des Organisations internationales, de discuter des questions constructives et importantes en termes des fonds.
Les objectifs que s’assignent depuis un certain nombre d’années les participants à ce genre d’assises sont de nature à s’assurer que dans le monde, les matériaux radioactifs, nucléaires et les établissements concernés ne seront pas détournés à des fins terroristes.
A Séoul, les décideurs mondiaux tenteront de trouver des opinions convergentes sur la question de la dénucléarisation pour transmettre à la postérité un monde plus sûr et plus pacifique. Une réalité qui passe par la réduction ou la diminution par les Etats, des stocks, de l’utilisation d’uranium hautement enrichi et de l’usage de plutonium.
Le forum de très haut niveau sur la sécurité nucléaire de Séoul verrait la participation des Etats qui représentent 80% de la population mondiale et 90% du produit national brut mondial (PNB). Sidney Mbina.