La Commission permanente du Conseil économique et social (CES) s’est réunie le 27 août dernier à l’Institut de l’économie et des finances de Libreville (IEF) pour l’examen et l’adoption des amendements portés à l’article de la loi portant règlement général sur la comptabilité publique de l’Etat. Cette réforme tend à améliorer l’efficacité et la responsabilité des administrateurs de crédits.
Dans le cadre des réformes budgétaires initiées par le gouvernement gabonais depuis 2003 pour l’assainissement des finances publiques, la commission permanente du Conseil économique et social (CES) a procédé à l’examen le 27 août dernier des amendements apportés à l’article 7 de la loi n°5 du 27 juin 1985 portant règlement général sur la comptabilité publique de l’Etat.
Réunie à l’Institut de l’économie et des finances de Libreville (IEF), la commission permanente du CES a examiné la portée des réformes proposées et apporté une approbation unanime à ce projet de loi qui devrait permettre de clarifier les rôles des administrateurs de crédits de l’Etat, d’assurer leur efficacité et de renforcer leur responsabilité.
Au terme des travaux qui ont été menés par le président de la commission, Antoine de Padou Mboumbou Miyakou, outre quelques propositions d’amendement concernant les procédures de délégation d’autorité ou le remplacement que les membres de la commission voudraient plus stricts, le projet de loi a été adopté sur le projet d’avis de l’assemblée du Conseil sur l’article 7 de loi précitée.
La présidente de la section économie, finances et budget du CES, Marie Claire Abang Ondo, s’est réjouie que « le gouvernement se soit décidé à modifier cet article 7 qui effectivement constituait une limite à la réforme budgétaire appréciable que le gouvernement gabonais a eu à faire ».
Saluant les réformes budgétaires entreprises par le gouvernement, madame Abang Ondo a expliqué que « de 2003 à 2004, on voit bien que la présentation du budget a beaucoup changé. La nomenclature budgétaire actuelle, contrairement à celle qui existait jusqu’en 2003, a le mérite d’affecter un chapitre budgétaire à chaque unité administrative, ce qui n’était pas le cas.
Lorsque nous avons observé la loi de Finances 2004, le rectificatif 2004 et la loi des Finances 2005, nous avions déjà salué cette initiative et nous avions suggéré au gouvernement de ne pas s’arrêter à la présentation détaillée, que cette nomenclature puisse aller jusqu’à l’exécution, pour la responsabilisation de l’administration et l’efficacité de la défense ».
Avant de clore les travaux, la Commission permanente s’est fixée rendez-vous le 2 septembre prochain à la Cité de la Démocratie pour la deuxième session ordinaire et dernière de l’exercice 2008 du Conseil économique et social (CES).