L’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), a organisé à Dakar en partenariat avec les bailleurs de fonds, le 25 avril dernier, une table-ronde pour la recherche du financement complémentaire des projets inscrits dans son Plan de services et d’équipements (PSE) pour la période 2009-2013.
Soixante dix milliards, c’est la somme dont a besoin l’Asecna pour pouvoir mettre en œuvre son Plan de services et d’équipements (PSE) 2009-2013 actualisé.
«Pour faciliter la mise en œuvre du PSE 2009-2013 actualisé d’un montant de 233,624 milliards, les instances statutaires de l’Agence ont approuvé le recours à des financements externes à hauteur dune enveloppe maximale de 70 milliards de francs CFA», a déclaré le directeur général de l’Agence, le Malien Amadou Ousmane Guitteye.
«Votre présence démontre tout l’intérêt que vos institutions respectives n’ont cessé de porter aux actions de l’Asecna et au-delà à l’Afrique, à son développement et particulièrement à la sécurité de la navigation aérienne qui constitue la raison d’être de l’Asecna», a-t-il poursuivi.
«Cette table ronde va permettre de négocier et de signer les conventions de financement avec toutes les institutions financières qui veulent accompagner l’Agence dans la mise en œuvre de ses projets. D’ores et déjà, sur cette enveloppe de 70 milliards de FCFA, les négociations en cours avec la Banque européenne d’investissement (BIE) et l’Agence française de développement (AFD) devraient aboutir très prochainement à la signature de convention d’un montant d’environ 25,5 milliards FCFA», a-t-il expliqué.
«Une enveloppe de plus de 500 milliards de FCFA est dégagée en 30 ans (1982-2013) pour les investissements. Ce qui reflète le souci permanent de l’Asecna de fournir des services conformes aux normes exigées et de respecter ses engagements vis-à-vis de ses partenaires et des États membres», a-t-il précisé.
Troisième du genre, cette table ronde organisée par l’Asecna dans le cadre du financement de ses programmes d’investissement pluriannuel se tient cette fois-ci à Dakar qui abrite son siège. Les fonds qui seront recueillis permettront de faire des investissements en matière de surveillance, d’énergie, de bâtiments et d’infrastructures de base pour faire en sorte que l’Agence puisse répondre aux exigences du moment.
Pour le président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), Michaël Adandé, il faut que les bailleurs de fonds intervenant dans le programme mettent en place un cadre de coopération créant une meilleure synergie dans l’intérêt du projet.