La présidence de la République gabonaise est montée au créneau vendredi 27 avril dernier pour battre en brèche la rumeur et les propos de certaine classe politique qui estime qu’il y a trop d’Agences au Gabon et toutes placées sous la coupe du président de la République. Ce qui limite et affaiblit la marge de manœuvre du premier ministre, chef du gouvernement.
Le Grand Poubara, complexe industriel dont la vocation est de produire 160 mégawatts d’électricité propre, une des réalisations de l’Agence des grands travaux.
«Le véritable gouvernement de la République, celui qui tient les cordons de la bourse se trouve malheureusement ailleurs: c’est à la présidence de la République, par le biais de ses multiples agences qui ne sont responsables ni devant le Parlement, ni devant la Cour des comptes. De plus, ces agences empiètent sur les champs des compétences des départements ministériels et fonctionnent dans l’opacité la plus totale. On peut s’interroger en effet sur la capacité d’un gouvernement, privé de tous ses moyens, à mettre en œuvre un programme politique», a déclaré la Coalition des partis politique pour l’alternance (CPPA, opposition) qui s’est réuni vendre 27 avril dernier à Libreville.
Ce qui a fait dire au porte parole de la présidence de la République, Alin Claude Bilie Bi Nze, qui est intervenu après le Conseil de cabinet présidé par le prtésident de la République Ali Bongo Ondimba, consacré à l’éducation, que « ce n’est pas parce que les agences sont logées à la présidence qu’elles échappent aux mécanismes de contrôle de la gestion publique». Pour lui, «l’Agence nationale des grands travaux (ANGT) est une réponse à des problèmes qui existent dans notre pays : mauvaise gestion des ressources humaines, incohérence des politiques publiques…». Toute chose qui n’oblitère pas le fait qu’il « y ait des choses à améliorer dans le fonctionnement des agences».
On rappelle qu’il y a de nombreuses agences au Gabon telles que l’Agence nationale des grands travaux, l’Agence nationale des bourses et stages, Agence de régulation des communications électroniques et des postes, l’Agence nationale des parcs nationaux, qui ont pour rôle d’appliquer avec diligence certaines décisions prises par la présidence de la République en vue de mieux faire avancer la politique de l’émergence voulue par Ali Bongo Ondimba.