La Cour Criminelle de Libreville, dont une session s’ouvre ce lundi dans la capitale gabonaise, examinera une centaine de dossiers jusqu’au 12 mai prochain, a-t-on appris ce dimanche de source officielle et proche du dossier.
Cette session se tient dans un contexte social particulièrement marqué par une escalade des crimes rituels, au point que le chef de l’Etat gabonais a réuni les plus hauts responsables de la justice et de la sécurité au début du mois d’avril dernier à la Présidence de la République.
Soucieux de la préservation du droit à la vie de ses concitoyens et exprimant sa désapprobation face à la passiveté que reproche l’opinion nationale à ceux qui ont en charge la sécurité des personnes et des biens, Ali Bongo Ondimba a prévenu qu’il ne tolérera plus aucune impunité et encore moins de pitié ou d’immunité pour les auteurs, les coupables, et les commanditaires de ces crimes « crapuleux et gratuits ».
Interpellée au premier chef sur la question au sortir de la déclaration de politique général du chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima, Ida Reteno Assonouet, la Ministre gabonaise de la Justice, avait alors déclaré à GABONEWS que « la Justice doit être unique et forte pour sécuriser toutes les populations ».
Dans le dispositif judiciaire gabonais, la Cour Criminelle de Libreville a juridiction sur les provinces du Moyen Ogooué et du Woleu-Ntem, où elle tient des audiences foraines.