De nombreux parents d’élèves à Libreville sont en attentent de la publication de la liste des établissements privés reconnus par l’Etat, comme promis par le ministère de l’Education nationale, afin mettre en quarantaine ceux ne répondant pas aux normes édictées par la tutelle.
Des inquiétudes subsistent alors que la rentrée des classes est prévue pour le 6 octobre prochain dans le pays.
Lors de la rentrée 2007-2008, le ministère de l’Education nationale avait orienté un nombre important d’élèves admis au concours d’entrée en 6ème dans des écoles privées. Une décision qui avait provoquée la colère des syndicats.
En 2006 le ministère avait pris une mesure de la fermeture de 154 écoles privées, qualifiées hors normes.
Mais, le président de la République, Omar Bongo Ondimba avait donné un sursis d’un an à plusieurs dizaines d’établissements scolaires privés en vue de leur donner du temps pour se conformer.
Selon une source proche du ministère de l’éducation, « aucune nouvelle mesure de grâce ne sera accordée cette année ».
300 salles de classe sont en construction dans la capitale pour palier le déficit constaté.
Toutefois, les parents déjà conscients des tracasseries souhaitent que le ministère de l’Education rende public la liste de établissements hors normes.
« Mon fils a fait le concours d’entrée en 6ème, jusqu’alors il n’y a pas de résultat. En Plus on ne sait toujours pas s’il y aura une autre décision de fermer des établissements privés. Il faut que nous le sachions pour ne pas aller inscrire nos enfants n’importe où », a déclaré un parent d’élève visiblement en courroux.
On rappelle que le ministre gabonais de l’Education nationale et de l’Instruction civique, Michel Menga reçoit ce mardi l’ensemble des chefs d’établissements privés. Et l’on s’attend à des décisions concrètes au sortir de cette rencontre.