Les députés et les sénateurs gabonais ont repris du service ce 1er septembre pour la seconde session parlementaire ordinaire, après deux mois de congés obtenus à l’issue de la précédente session au début du mois de mars dernier. Cette rentrée parlementaire a été officialisée par deux cérémonies dans chacune des deux chambres en présence du premier ministre et des corps constitués. Au cours de cette session, députés et sénateurs devraient surtout s’atteler à l’examen de la loi de Finances 2009.
Deux cérémonies solennelles ont marqué la rentrée parlementaire le 1er septembre à Libreville, avec l’ouverture de la seconde session ordinaire du Parlement au Palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale, dans la matinée, puis dans l’après-midi au Palais Omar Bongo Ondimba, le siège du Sénat qui lui fait face sur le boulevard Triomphal.
Les législateurs gabonais retrouvent les bancs des hémicycles après deux mois de congés, à l’issue de la fin de la première session ordinaire du Parlement ouverte le 3 mars dernier.
Au titre des textes législatifs examinés lors de cette session, les principaux concernaient l’institution des délégations spéciales dans les collectivités locales, l’attribution des sièges des sénateurs, les emprunts de l’Etat gabonais auprès des institutions bancaires internationales, la feuille de route du Premier ministre ou encore la polémique diplomatique relative aux expulsions abusives des étudiants gabonais de France et à la campagne de dénigrement du président gabonais par les médias français.
Cette session portera essentiellement sur l’examen de la Loi de finances 2009 sur lequel le gouvernement compte pour concrétiser le programme de sa « feuille de route ». Le ministre des Finances, Paul Toungui, dispose dès lors de 45 jours pour communiquer le texte aux députés, qui procéderont au premier examen avant de le transmettre aux sénateurs selon le circuit législatif en vigueur.
A l’Assemblée nationale, la cérémonie d’ouverture a été menée par son président, Guy Nzouba Ndama, en présence du premier ministre, Jean Eyéghé Ndong, ainsi que certains membres du gouvernement.
«Nous devons, sans plus tarder, nous mettre au travail dès que les projets de loi et en particulier le projet de loi de finances pour l’exercice 2009 seront déposés sur le bureau de l’Assemblée nationale, comme le veut la constitution» a exhorté le président de cette institution.
Après les arbitrages budgétaires, les responsables de chaque portefeuille ministériel seront appelés devant les deux chambres pour défendre leurs budgets respectifs.
Le président de l’Assemblée nationale a saisi l’occasion de cette rentrée pour s’attaquer aux ONG internationales pour leur action en justice contre le chef de l’Etat gabonais Omar Bongo Ondimba qu’elles accusent d’avoir une fortune non proportionnelle à ses revenus.