LIBREVILLE (AGP)- Une vingtaine de pisciculteurs gabonais sont depuis lundi en formation dans le but d’augmenter le rendement national dans ce secteur dont les ressources exploitables annuellement sont estimées à 300 000 tonnes.
Cette formation de quatre (4) jours est organisée par un département du ministère en charge de l’agriculture avec le soutien du projet appuie au secteur des pêches et de l’aquaculture.
Selon le directeur du département de la pêche et l’aquaculture au ministère gabonais en charge de l’agriculture, Guy Anicet Rerambiath, l’aquaculture devient une alternative « indispensable » pour le pays.
Avec 800 km de côte de nombreux fleuves et lagunes, le Gabon offre d’énormes possibilités de développement de l’aquaculture.
Le pays développe depuis 2005 des programmes visant à créer des conditions favorables à l’émergence de ce secteur de l’économie.
« L’essor de ce sous secteur que nous entendons promouvoir permettra à notre pays de freiner l’exode rural, de contribuer à la sécurité alimentaire, particulièrement dans les zones rurales ou le déficit en poisson est important », a estimé M. Rerambiath.
Selon des données statistiques de la Direction générale de la pêche et de l’aquaculture (DGPA), la valeur totale de la production halieutique au Gabon a connu un accroissement de 9,9% en 2010 pour se situer à 33 079,9 tonnes, soit une augmentation de 5,1 milliards de F Cfa de chiffre d’affaire.
Malgré cela, l’exploitation abusive des ressources halieutique au Gabon est à l’origine de la pénurie des poissions sur le marché local.
A cela, il faut ajouter l’augmentation des prix de la denrée à Libreville et dans les grandes villes du pays.