Libreville, 21 mai (GABONEWS) – Une conférence débat axée sur le thème : « La recrudescence des crimes rituels au Gabon, pourquoi et comment y mettre fin ? », initiée par l’Archidiocèse de Libreville, en collaboration avec la société civile, s’est tenue à Libreville dans la salle polyvalente de l’Institution Immaculée Conception de Libreville, avec pour principal objectif, d’exhorter les dirigeants à briser les barrières sociales et punir conformément à la loi, tous les auteurs de ces actes odieux.
Animée par les hommes d’église, ainsi que de représentants de la société civile, cette conférence débat qui a constitué une plate forme de propositions visant à remédier au phénomène récurrent de crimes rituels au Gabon, a débouché sur quelques pistes de solutions, notamment la nécessité de mener des campagnes de sensibilisation en langues vernaculaires sur la question, par les églises et les hommes politiques, en collaboration avec le ministère de la communication dans toutes les régions du pays, sachant qu’aucune d’entre elle n’est épargnée par ce phénomène.
« C’est le moment de sensibiliser pour la protection de la vie et par conséquent, tout auteur de crimes odieux doit être sanctionné. Que nos gouvernants brisent les barrières afin que tous les citoyens soient logés à la même enseigne, afin qu’il y ait une justice plus équitable. Nous ne devons pas plaisanter avec la vie humaine », a déclaré Jean Elvis Ebang Ondo, président de l’association de lutte contre les crimes rituels.
Même son de cloche pour les hommes d’église, qui pensent selon les saintes écritures, que la vie humaine est sacrée pour tous.
« Pour l’église, le droit à la vie est absolue ; Le pape dans son document Africa Munus, nous recommande d’avoir une justice forte et indépendante, capable de rendre des sentences pour punir les auteurs des crimes », a signifié pour sa part, le père Jean Simon Eyene Nguelé.
Les conférenciers ont émis le souhait de voir la presse libérée, afin que les parents des victimes s’expriment plus librement, toute chose qui participerait à attirer l’attention des décideurs et conscientiser les populations sur la question.
Ainsi, à la demande de l’Archidiocèse de Libreville, le peuple de Dieu de la paroisse Catholique de Saint Michel de Nkembo (2è arrondissement), seront édifié sur la question.