Le Système de publication de l’actualité gouvernementale (SPAG), a présenté ce jeudi aux journalistes la similitude des propositions existante entre la Feuille de route du gouvernement 2008 et son projet
A l’occasion, la rencontre entre les initiateurs du SPAG et la presse locale, visait entre autres à présenter le rapprochement dans la forme et dans le fond de la Feuille de route du gouvernement et leur projet.
Selon eux, le SPAG est un projet conçue au lendemain du discours ‘’historique’’ du Président de la République, Omar Bongo Ondimba, prononcé le 2 décembre 2007, visant à rompre avec la ‘’léthargie’’ et les vielles habitudes du passée.
Dans leur assertion, ces derniers ont indiqué que la Feuille de route du gouvernement a été soumise au Chef de l’Etat le 14 février lors d’un Conseil des ministres, c’est-à-dire après la présentation du SPAG au Président de la République le 4 du même mois, soit dix jours après.
« Dans les jours qui ont suivi, la feuille de route du Gouvernement avait reçu l’approbation du Président de la République suggérant implicitement son entrée en vigueur, d’où le passage du Premier ministre à l’Assemblée nationale », a expliqué le président de l’ONG SPAG, Dimitri Mpiga Kouma, ajoutant que: « le contenu de cette feuille de route cadre parfaitement avec notre projet ».
« Comment comprendre que nous, dynamique des jeunes gabonais, initiateurs et concepteurs de ce projet, ayant l’expertise nécessaire pour sa mise en application, ne soyons pas de près ou de loin impliqué », s’est -t-il interrogé.
Pour les concepteurs du SPAG, le projet a été créé dans le but de permettre au Chef de l’Etat de mieux gérer les activités réalisées par le Gouvernement en vue de traduire dans les faits son projet politique’’ les Actes pour le Gabon’’.
« Nous ne sommes pas des frondeurs. Nous voulons simplement contribuer au développement du pays à travers des initiatives constructives », a déclaré, Paul Avoungou Ndila, membre initiateur du SPAG.
Dans sa conception, le SPAG est un outil de développement ayant pour mission essentielle, d’appuyer les gouvernements des pays Africains, dans la mise en œuvre effective des politiques de ‘’bonne gouvernance et de démocratie participative’’, afin d’offrir à la population une lisibilité des actions menées par les gouvernants.