La commission ad hoc mise sur pied par la nouvelle équipe de la mairie de Libreville, qui a travaillé du 8 juillet au 8 août en vue de procéder au contrôle des actes de gestion des personnels de cette institution, a rendu son verdict mardi à Libreville au maire de Libreville, Jean-François Ntoutoume Emane.
En tant que présidant du Conseil municipal de la ville de Libreville, le maire de Libreville, de facto président de la Commission ad hoc a assisté, avec les membres de cette Commission, au verdict des études qui ont révélé des manquements d’importance au sein de la municipalité.
Pour évoquer le contexte de cette étude, le Secrétaire général de la mairie, rapporteur général des travaux, Jean Marie Mboumbou Makanga, a indiqué que ces travaux se sont déroulés dans l’optique de s’assurer de la véracité, si non du fonctionnement des départements de cette institution.
En lisant le rapport de cette Commission, il a indiqué que ce sont sept (7) sous commissions qui ont mené de font en comble les travaux.
Ainsi, sur 481 dossiers traités, aucun, selon le rapporteur général, n’a respecté les normes devant régir le recrutement. Dès lors ces dossiers doivent être revus par les autorités municipales.
Aussi, de nombreuses promotions ont été faites de manière « exceptionnelle ». Ce qu’il a qualifié par « de vraies propulsion de carrière ». Or, selon le Rapporteur, aucun texte interne de la municipalité ou du ministère de tutelle ne donne de telles prérogatives. Seul le chef de l’Etat en dispose.
Au terme de la lecture, il a proposé des recommandations pouvant permettre aux autorités municipales de procéder à une évaluation réelle des besoins de la mairie de Libreville (ressources humaines, ressources financiaires, équipements, etc.) et de veiller au respect scrupuleux de la loi, lors des recrutements.
Le maire central, M.Ntoutoume Emane, prenant la parole, a félicité l’expertise, la compétence des Commissaires qui ont malgré tout, privilégié l’intérêt général. Il a ainsi indiqué que des mesures seront prises en vue de renforcer et de corriger les effectifs de la municipalité.