Les travaux de la deuxième édition du symposium international sur le diabète se sont ouverts vendredi à Libreville, sous le thème de « l’Afrique doit apporter une contribution forte au débat international sur le diabète ».
Pendant ce colloque de deux jours organisé par le ministère gabonais de la Santé et la fondation Albertine Amissa Bongo Ondimba, plus de cinquante spécialistes internationaux, devant un parterre de plus de 300 participants venus du monde entier, planchent sur le traitement et la prévention avec des moyens souvent non optimaux, afin de faire des recommandations aux pouvoirs publics.
En effet, le diabète s’est imposé en quelques années comme un problème majeur de santé publique à l’échelle du continent.
En Afrique centrale et de l’Ouest, bien que la lutte contre ce fléau fait l’objet de plusieurs initiatives, la maladie ne cesse de progresser, frappant près de 5% de la population.
Les données de la Fédération internationale du Diabète (FID) montrent que le Gabon figure parmi les quatre pays africains les plus touchés par la diabète avec 4,4 % de la population souffrant de la maladie.
Crée en 2011 pour répondre aux attentes d’un panel panafricain sur le diabète, le symposium international de Libreville s’est installé dès sa première édition comme une plateforme incontournable de débats et de partage d’expérience sur la maladie.