Le bâtiment des urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL), est désormais opérationnel. Il a été réceptionné le vendredi 1er juin dernier par le Ministre gabonais en charge de la Santé, Léon Nzouba.
Le bâtiment du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) cadre avec la volonté du Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, de doter les populations gabonaises des infrastructures appropriées, capables d’offrir des soins de qualité.
Ce joyau architectural est composé de trois niveaux : sous-sol, hall, premier et deuxième étage. Au sous-sol, on note la présence d’un SAMU et d’un service d’aide médicale d’urgence.
Le rez-de-chaussée, quant à lui, est doté d’un bureau de réception, des services des urgences, notamment les urgences médicales, pédiatriques, chirurgicales avec une salle d’attente, et des espaces réservés pour les adultes et les enfants. Mais également, d’une salle de soins généraux, d’une salle d’observation pédiatrique équipée de cinq lits.
S’agissant du premier étage, il comprend les blocs opératoires avec une salle d’accueil pour les malades, d’une salle de réunion et d’enseignements avec une option de vidéo conférence pour les étudiants de la faculté de médecine.
Au deuxième étage, il y a un service de soins intensifs communément appelé service de réanimation. Ce service compte une dizaine de lits et un laboratoire de chimie. Le local technique est aussi logé au deuxième.
Selon le Ministre Léon Nzouba, la première phase de réception de l’équipement est terminée. Tout en sachant que le Président de la République gabonaise s’est engagé à mettre à la disposition des Gabonais des structures de médicale de pointe, afin d’avoir une offre de soin efficiente.
La deuxième phase, a-t-il ajouté, va commencer dès 04 juin 2012. La durée sera d’environ deux ans. Avant de poursuivre que cette dernière phase concerne essentiellement l’hospitalisation, le laboratoire et la radiologie.
Pour sa part, le Directeur Général, du CHUL, Epighat Apinda, a sollicité l’indulgence et la compréhension des populations, afin de ne pas transformer ce hall en dortoir. A cet effet, il a rappelé que la priorité des lits sera accordée aux interventions dites d’urgence.