Une centaine des jeunes mineurs détenus ont suivi jeudi dans les différentes prisons du Gabon une formation professionnelle, pour favoriser leur réinsertion dans la société.
Le financement de cette formation vient à 60% de la part de l’UNICEF et 40% par l’Etat gabonais, dont le coût s’élève à 39 millions de Francs CFA.
L’objectif principal de ce projet est de contribuer à la réinsertion professionnelle et sociale, à travers des formations courtes et qualifiantes en bâtiment et hôtellerie.
En termes de résultats, le ministère de la formation professionnelle, qui pilote le projet, et les différents partenaires, attendent que les jeunes peuvent acquérir une qualification dans les métiers choisis, bénéficier d’un suivi psychologique durant leur formation, et être accompagnés dans leur installation en auto-emploi.
Cette formation professionnelle consiste, selon le ministre gabonais de l’Enseignement, Séraphin Moudounga, à autonomiser ces jeunes afin qu’ils soient capables de s’insérer dans le tissu social et la vie active, pour mieux s’assumer.
Cent quatorze mineurs sont en prison au Gabon, dont 65% à la prison centrale de Libreville, connue sous le nom de « sans famille » ou « prison de gros bouquet », a indiqué la ministre gabonaise de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Célestine Oguéwa Bâ.