Initialement prévu les 1er et 2 juin derniers, le concours d’entrée à l’École normale supérieure (ENS) a été reporté aux 18 et 19 juin prochains. Dans une interview accordée au quotidien Gabon Matin de ce jeudi 13 juin 2012, Dieudonné Meyo-Me-Nkoghe, directeur général de l’ENS, explique les raisons de ce report.
«Le concours a été repoussé sur instruction du ministre de tutelle. En effet, ce dernier a estimé qu’il fallait offrir le maximum de chance aux jeunes compatriotes qui souhaitaient embrasser la carrière d’enseignant. C’est pourquoi nous avons reporté ce concours de 2 semaines. Ce qui nous a permis d’enregistrer 1 500 nouveaux candidats, en plus des 3 000 inscrits lors des dernières séances d’inscription. Soit un total de 4 500 candidats», a expliqué Dieudonné Meyo-Me-Nkoghe.
Selon le directeur général de l’ENS, «le concours concerne les bacheliers, toutes séries confondues, sauf les techniques. Il concerne les titulaires de Licence, Maîtrise, Master 1 et 2. Les bacheliers admis au concours viendront en L1 où ils resteront 3 ou 5 ans selon leurs aptitudes. Ceux qui sont détenteur d’une Maîtrise, Master 1 et 2 ou des anciens DEA, resteront 2 ans, de même que ceux qui ont des DEUG ou des anciennes Licences. A l’issue de ces 2 ans, ils sortiront soit professeurs du second degré général, soit professeurs des collèges».
Dans cette interview, Dieudonné Meyo-Me-Nkoghe s’est également penché sur l’âge requis pour accéder à ce concours. Il a expliqué que «les textes de la Fonction publique stipulent que pour être fonctionnaire, il faut avoir au maximum 35 ans. Et notre règlement intérieur qui n’a pas encore été modifié, donne aussi des critères d’âges à respecter pour ceux qui viennent dans les anciens prépas qu’on appelle maintenant L1, de ne pas avoir plus de 24 ans. Pour ceux qui viennent en CAPES et en CAPC, il ne faut pas avoir plus de 32 ans».
Par ailleurs, le patron de l’ENS a assuré qu’au sortir de leur formation, les diplômés seront automatiquement intégrés à la Fonction publique. «Grâce aux efforts déployés par le ministre de tutelle, nous avons observé que les 600 candidats qui sont sortis de l’ENS l’année dernière, ont obtenu leurs postes budgétaires 3 mois après».