Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est arrivé hier en fin de matinée à Rio de Janeiro au Brésil, où s’ouvrent ce matin les travaux de la Conférence des Nations unies sur le développement durable, Rio+20, en présence de plusieurs autres chefs d’Etat.
Il était 12 heures précises (heure locale) lorsque que l’avion du président de la République, Ali Bongo Ondimba, a atterri sur le tarmac de l’aéroport international ‘’Galéon’’ de Rio de Janeiro. Accompagné de son épouse Sylvia, le chef de l’Etat a été accueilli par Son Excellence Jérôme Angouo, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République gabonaise près la République Fédérative du Brésil qu’accompagnaient les autorités locales.
Au pays de Dilma Roussef, son homologue brésilienne, le numéro ‘’un’’ gabonais prendra part à la Conférence des Nations unies sur le développement durable, Rio+20, qui s’ouvre ce matin. Ce sera l’occasion pour Ali Bongo Ondimba de vanter les mérites des choix adoptés par le Gabon sur le plan environnemental depuis son accession à la Magistrature Suprême et surtout depuis son prédécesseur. Du haut de la tribune qu’offrent les Nations unies aux acteurs mondiaux de la planète, le chef de l’Etat gabonais présentera le plan climat du Gabon et partagera à ses pairs sa vision futuriste de l’humanité.
Sitôt arrivé à Rio de Janeiro où l’attendait également une délégation de personnalités gabonaises venues prendre part à ses côtés au Sommet de la Terre qui a pour thèmes ‘’l’économie verte’’ et ‘’le cadre institutionnel du développement durable’’, le chef de l’Etat a été conduit sous escortes de la police fédérale brésilienne au Royal Tulip, structure hôtelière cinq étoiles où une suite présidentielle a été réservée.
Il n’est pas besoin de rappeler que le numéro un gabonais attache du prix aux questions environnementales. Cela se justifie par la série d’engagements pris lors des grandes messes internationales par le Gabon en vue de jouer une partition véritable dans le cadre de l’affirmation d’un intérêt universel de l’humanité, de la durabilité avec notamment l’optimisation des ressources et du respect des écosystèmes. Dans un contexte où la gouvernance internationale est inadaptée à l’émergence des principes forts et à une mise en adéquation efficiente des engagements pris par les Etats depuis le Sommet de Stockholm (Suède) en 1972.
A ce propos, le président de la République gabonaise pourrait faire bouger les lignes lors de son discours circonstanciel. D’autant plus qu’il réaffirmera aux chefs d’Etats la nécessité qui s’impose à tous d’avoir des points de vue convergents sur les questions sensibles d’intérêts communs. Le développement durable est une notion qui fait référence à un avenir meilleur, porté par la nécessité de respecter l’environnement, soucieux d’une certaine harmonie sociale, d’équité intergénérationnelle, de solidarité entre les peuples et d’efficacité économique. Cette réalité appelle donc à la prise de décisions concrètes.
C’est là que repose tout le sens de la position gabonaise. Vivement que cette position bénéficie de l’onction de l’ensemble des participants. Car, il faut le dire, cette onction sera synonyme de succès du leadership gabonais à l’échelle internationale.