Dans la lignée du Forum international sur le passage à la télévision numérique organisé du 18 au 20 juin dernier à Libreville, un atelier sur l’harmonisation des fréquences dans les pays membres de l’Association des régulateurs de l’Afrique centrale (Artac) s’est ouvert le 22 juin dans la capitale gabonaise.
En effet, les pays d’Afrique centrale, comme d’autres, se préparent à migrer de la télévision analogique à la télévision numérique. Le processus doit s’achever en juin 2015. Chaque État membre doit confirmer son choix, au cours de la réunion de Libreville, en tenant compte des interférences et de l’influence sur les pays frontaliers.
«Pour qu’on arrive à une bonne qualité, il faut d’abord faire le bon choix des fréquences. C’est pourquoi il a été important que l’Artac organise cette réunion d’harmonisation des fréquences des pays de la sous-région, parce que le problème de fréquences se pose aussi bien à l’intérieur du pays qu’au niveau des frontières», a expliqué le secrétaire permanant de l’Artac, Julien Bara Azao, relayé par l’AGP.
Le Forum international sur le passage à la télévision numérique, axée sur le thème «Migration de la télévision analogique vers la télévision numérique : partage d’expériences, stratégies de migration et dividende numérique», a notamment encouragé les différentes organisations régionales et sous-régionales à accroitre leur collaboration et à partager leurs expériences, non seulement entre elles mais également avec les États, afin de promouvoir une meilleure harmonisation de la transition de la télévision analogique vers le numérique.
Mise sur pied en 2004 à Yaoundé, au Cameroun, qui en abrite le siège, l’Artac regroupe, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo Brazzaville, le Gabon, le Tchad, le Burundi et la RD Congo.