La préoccupation de mieux protéger la zone côtière gabonaise a été hier, à Libreville, au centre d’un atelier organisé dans le cadre d’un projet dit “Renforcement des capacités institutionnelles pour une meilleure adaptation aux effets des changements climatiques en zone côtière au Gabon’’.
Un atelier national de validation du littoral gabonais face aux effets du changement climatique s’est ouvert hier à Libreville, à l’initiative du Ministère des eaux et forêts, avec la collaboration de l’ambassade du Japon. Des assises qui visaient le renforcement des capacités institutionnelles pour une meilleure adaptation aux effets du changement climatique en zone côtière.
De même, elles devraient permettre de promouvoir la mise en place d’un cadre institutionnel de gestion de la zone côtière, a déclaré le Directeur de Cabinet du ministre de l’Economie, de l’emploi et du développement durable, Fidèle Iwangou, qui a ouvert les travaux dudit atelier.
‘’Le littoral gabonais, long de 950 kilomètres, représente un atout économique (tourisme, exploitation pétrolière, minière et halieutique), social (mobilité et épanouissement des populations) et écologique (biodiversité abondante et riche) pour le Gabon. C’est le lieu où se concentre la majorité des populations (70%), des infrastructures et des investissements.
Cependant, la côte gabonaise est un espace vulnérable soumis à des pressions anthropiques et aujourd’hui aux effets du changement climatique qui ont pour conséquence l’élévation rapide du niveau de la mer, la destruction des habitats et l’érosion côtière. Face à ces externalités perceptibles, elle devrait bénéficier d’une meilleure protection’’, a poursuivi M. Iwangou.
Cet atelier doit aboutir à la formulation des stratégies en cinq axes primordiaux, a indiqué le Représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Gabon. Il s’agit, a-t-il cité, de la mise en place des politiques et mesures adaptées ; de l’établissement de mécanismes dynamiques de planification à long terme pour gérer les risques inhérents aux changements climatiques ; de l’exploration d’options de financement permettant de couvrir les coûts de l’adaptation ; du renforcement du leadership et des cadres institutionnels régissant la gestion intégrée des risques climatiques et, enfin, de faire la genèse et la dissémination des connaissances pertinentes à l’ajustement des processus et développements nationaux.
A noter que ces assises sont financées par le Japon à travers le PNUD, à la hauteur de 2.465.000 de dollars US, a précisé le Chargé d’affaires de l’ambassade du pays du soleil levant au Gabon, Mme Chiho Horiuchi.