Libreville abrite depuis le 1er août, un atelier sur la coopération entre le Gabon et la Corée du Sud en matière de diversification industrielle. Réunissant des experts des deux pays, cette séance de travail, cinquième du genre entre les deux parties, doit définir les voies et moyens pour booster la politique de diversification que le Gabon conduit dans le domaine industriel.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme d’assistance et de partage d’expérience que le gouvernement sud-coréen développe en faveur du Gabon. Lancé en 2004, ce programme a pour objectif d’aider les pays partenaires dans l’élaboration de stratégies visant la promotion du développement économique et social.
A l’ouverture des travaux, Henri Bekale Akwé, secrétaire général du ministère gabonais des Affaires étrangères, a rappelé qu’au cours de l’année 2011, «les échanges entre experts gabonais et coréens avaient porté prioritairement sur quatre domaines avec les technologies de l’information et de la communication (TIC), l’agriculture, le tourisme, les petites et moyennes entreprises (PME). Ces échanges avaient abouti sur l’élaboration de nombreuses recommandations», souhaitant que cette nouvelle rencontre permette aux participants d’examiner les voies et moyens de traduire en actes concrets et positifs le fruit des premières «investigations communes».
«Comme l’année dernière, des visites d’études en Corée, pour des experts gabonais, sont prévues au mois d’octobre prochain. L’opportunité sera ainsi donnée à dix fonctionnaires du gouvernement gabonais de toucher du doigt les réalités sud-coréennes dans les domaines concernés par le programme de coopération bilatérale», a déclaré, pour sa part, Soyen Parc, la coordinatrice du programme pour la République de Corée.
Un rapport avait été élaboré et présenté aux autorités gabonaises à l’issue de la première phase de ce programme. Intitulé «Passer à la diversification de l’économie du Gabon : leçons tirées de la Corée», ce document publié en 2012 souligne «les mesures susceptibles de stimuler ou de revitaliser les secteurs clés de la diversification envisagée, et énonce des recommandations en se référant à l’expérience de développement économique de la Corée».
