L’élaboration du cadre juridique des technologies de l’information et de la communication est à l’ordre du jour d’un atelier de restitution qui s’est ouvert mardi à Libreville, capitale gabonaise, a-t-on assisté.
Le ministre gabonais en charge de l’Economie numérique et de la communication, Blaise Loembé, qui a présidé les travaux de l’atelier, a exprimé le souhait de voir le Gabon devenir un hub des technologies de l’information et de la communication (TIC).
« Nous devons nous entourer d’un cadre juridique cohérent et assurer que les textes que nous avons soient en adéquation avec les normes internationales », a-t-il précisé.
Il a encouragé les participants à mener ces travaux dans l’objectif d’assoir une stratégie sur le cyber droit, les TIC et la communication électronique au Gabon.
Au Gabon, les TIC doivent désormais se reposer sur les normes juridiques modernes, cohérentes et simples, adaptées au contexte international, afin de développer le secteur de l’économie numérique.
Le travail, qui va être fait pendant trois jours, consisterait donc à ce que toutes les parties prenantes (le ministère de tutelle, l’Agence des régulations des communications électronique, l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences, les opérateurs économiques), s’approprient le cadre juridique qui se compose d’un certain nombre de textes.
Des textes concernant le cyber criminalité vont ainsi permettre aux adeptes de ces nouveaux modes de communication d’exploiter le cyber espace en toute quiétude, sans être déranger par des hackers.