Le gouvernement et la société civile se sont accordés, à l’issue des travaux de validation sanctionnant la validation du Programme national de bonne gouvernance (PNBG), du 16 et 17 septembre dernier, sur l’institutionnalisation d’un cadre de concertation, du rapport final des travaux.
Pour Gervais Owanga-Biye rapporteur des travaux, « les experts se sont convenus de l’institutionnalisation d’un cadre de concertation entre le gouvernement et la société civile sur la gestion du pays au sein du Programme national de bonne gouvernance (PNBG) ».
Pour cela, a-t-il affirmé, « le gouvernement gabonais devrait consentir 1% du budget national à la société civile en vue de renforcer les capacités des organisations non gouvernementales et autres associations. Ceci en vue de capitaliser leur participation au développement du pays, partant du suivi optimal du processus de bonne gouvernance au Gabon ».
Selon la consultante internationale au Programme de renforcement des acteurs non étatiques du Gabon (PROGREANE), Edwige Betah, l’application de cette recommandation est importante vu que la bonne gouvernance exige l’adhésion systématique de toutes les parties prenantes au développement, y compris la société civile et les partenaires au développement.
« A fin d’éviter des incompréhensions qui perdurent depuis près de 40 ans entre la société civile et le gouvernement, il est opportun d’institutionnaliser un cadre de concertation et de suivi-évaluation entre le gouvernement et la société civile, » a-t-elle conclu.