La Cour Constitutionnelle a décidé vendredi, de l’annulation des résultats des élections locales du 27 avril dernier dans le département de la Lébomby-Léyou (sud-est) et dans la commune de Mitzic (nord).
Ces décisions font suite aux requêtes introduites respectivement par Sophie Ngouamassana, épouse Moulengui Mouélé et Gisèle Laure Eyang Ntoutoume, têtes de liste du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) au cours de ces joutes électorales dans ces deux circonscriptions.
La première, opposée à Marc Adolphe Doumi Mandatsi de l’UGDD et Victor Missanda de l’ADERE, dénonçait les violences exercées sur ses partisans et qui auraient altéré « la sincérité du scrutin ». La Haute Cour lui a donné raison.
L’indépendant Minault Maxime Sima Ebeyard et Grégoire Mintsa Minang du PGCI sont quant à eux frappés d’une peine d’inéligibilité de cinq ans.
Si cette peine est la première lourde sanction prononcée depuis l’ouverture le 12 août dernier de ce contentieux, les annulations sont désormais au nombre de quatre auxquelles il faut ajouter deux partielles.
Par ailleurs, trois autres recours ont été jugés irrecevables. La prochaine audience est prévue le 24 prochain.