Le Vice-président gabonais, Didjob Divungi Di Ndinge, a quitté Libreville dans la soirée du 19 septembre pour rejoindre New-York, aux Etats-Unis, où il prendra part à la 63e assemblée générale des Nations Unies ouverte le 16 septembre dernier. Le Vice-président de la République va représenter le Gabon à ces assises essentiellement consacrées au problème de la crise alimentaire mondiale.
Le Vice président de la République, Didjob Divungi Di Ndingue, séjourne depuis le 19 septembre dernier à New-York pour prendre part aux importants débats sur les dossiers de premier plan comme la crise alimentaire mondiale.
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Ces assises doivent permettre aux pays membres de définir des stratégies communes et d’identifier des solutions à l’échelle internationale pour juguler la flambée des prix des produits alimentaires.
La hausse des cours mondiaux des denrées alimentaires est à l’origine de nombreux mouvements de révoltes dans les pays les plus démunis, notamment en Afrique, où les populations sont frappées de plein fouet par la flambée des prix des produits de première nécessité.
Le président gabonais qui devait prendre part à ces assises, a été retenu à Libreville par les travaux du 9e Congrès ordinaire du Parti Démocratique Gabonais (PDG) qui se sont déroulés du 19 au 21septembre.
Il a néanmoins assuré qu’il garderait un contact étroit avec son représentant sur place pour suivre l’évolution des débats sur la lutte contre la crise alimentaire mondiale, dans laquelle l’Afrique est exposée en première ligne.
Au Gabon, le gouvernement a pris des mesures fiscales et budgétaires pour protéger le pouvoir d’achat des populations, mais ces dispositions restent ciblées et provisoires. Les politiques agricoles communes que les dirigeants africains tentent de mettre en place au niveau continental et sous-régional tardent à se concrétiser pour assurer l’autosuffisance alimentaire du continent.
Les débats sur la crise alimentaire mondiale qui débutent le 23 septembre permettront-ils aux pays membres de l’ONU d’amorcer la mise en place effective d’une politique agricole mondiale capable de contrer la crise à moyen terme ? Et s’ils y parviennent, quelles mesures adopter pour protéger à court termes les populations les plus exposées ?
Large part sera également accordée durant ces assises à l’avancement des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), pour lesquels une session spéciale a été programmée pour le 25 septembre à la demande du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, et du président des assises, Miguel d’Escoto Brockmann.
«J’attends des participants qu’ils annoncent des initiatives précises et des engagements» a déclaré le secrétaire général de l’ONU à cet effet.
A l’ouverture des assises le 16 septembre dernier, les pays membres ont d’ores et déjà décidé d’élargir le Conseil de sécurité, en votant aux termes de plusieurs heures de discussions une résolution convoquant des «négociations intergouvernementales» qui devraient débuter le 28 février 2009. Elles constitueront une avancée «historique» en ce qu’elles pourraient faire du Conseil de sécurité de l’ONU un organe plus représentatif et plus influent pour l’équilibre mondial du XXIe siècle.
En marge du débat central de cette session, les chefs d’Etat et représentants des pays membres devraient également aborder les dossiers brûlants da l’actualité internationale, comme le programme nucléaire iranien, la crise en Géorgie, le conflit au Proche-Orient ou encore les instabilités au Kosovo et en Birmanie.